La pandémie a créé à la fois des défis et des occasions pour les Canadiens, en amenant bon nombre d’entre eux à réfléchir à leur avenir personnel et professionnel, et, dans certains cas, à envisager un changement d’emploi, selon Morneau Shepell, un fournisseur de services de gestion des ressources humaines axés sur la technologie. C’est une des conclusions à laquelle cette entreprise arrive à la suite de son rapport mensuel dévoilé en décembre.

Statistiques en vrac

  • 24% des répondants indiquent que la pandémie les avait amenés à envisager un changement d’emploi ou de carrière.
  • 36% des répondants de moins de 40 ans disent envisager un tel changement, comparativement à seulement 15% des répondants de plus de 50 ans.
  • 20% des participants se disent indécis, ce qui laisse entrevoir une proportion encore plus grande de travailleurs susceptibles de modifier leur situation d’emploi.
  • Près d’un employé sur cinq (18%) indique que son opinion à l’égard de son employeur s’est détériorée depuis le début de la pandémie, tandis que 12% disent qu’elle s’est améliorée.
  • La majorité des employés (72%) estiment que leur employeur gère bien la question de la santé et sécurité au travail, alors que seulement 7% sont de l’avis contraire.
  • 63% des employés estiment que leur employeur gère bien l’aspect technologique, 56% croient qu’il fait preuve d’une bonne souplesse en ce qui a trait à l’horaire de travail et 50% qu’il applique efficacement les politiques en matière de télétravail.

«Les employeurs ont dû relever de nombreux défis durant la pandémie, et l’un des plus importants a été de maintenir une bonne relation avec leurs employés alors que les communications virtuelles remplacent les conversations en personne», affirme Paula Allen, directrice mondiale, Recherche et mieux-être global.

«Au-delà de leur opinion sur la façon dont leur employeur a géré la situation liée à la pandémie, nous voyons également que certains employés ont aujourd’hui une opinion plus négative de leur employeur qu’avant la pandémie. Cela montre que le maintien du statu quo ne suffit pas et que les employeurs doivent faire un effort proactif en mettant l’accent sur la communication et en plaçant les besoins et le mieux-être de leurs employés à l’avant-plan dans tout ce qu’ils font», ajoute-t-elle.

À propos de l’Indice de santé mentaleMC

Le rapport mensuel montre quant à lui que la détérioration de la santé psychologique et l’accroissement de la tension mentale continuent d’avoir un effet important sur le mieux-être mental des Canadiens. Le score de l’Indice de santé mentaleMC s’établit à -11,1, soit une légère amélioration par rapport à octobre (-11,4).

L’Indice de santé mentaleMC suit également les scores secondaires par rapport au score de référence, mesurant le risque financier (2,9), la santé psychologique (-3,2), l’isolement (-11,1), la productivité (-11,1), la dépression (-12,5), l’anxiété (-12,5) et l’optimisme (-12,9). Comparativement au mois précédent, tous les scores secondaires témoignent d’améliorations, à l’exception de celui de la santé psychologique, qui a reculé de 0,7 point p et a atteint son niveau le plus bas depuis le lancement de l’Indice en avril.

L’enquête Indice de santé mentale mensuel de Morneau Shepell a été menée au moyen d’un sondage en ligne en anglais et en français du 25 octobre au 5 novembre 2020, auprès de 3 000 répondants au Canada. Tous les répondants résident au Canada et étaient employés au cours des six mois précédents.