Ceresco voit ses pratiques en agriculture durable reconnues

L'entreprise agroalimentaire Ceresco, de Saint-Urbain-Premier, devient la première entreprise canadienne de soya à recevoir une attestation pour ses pratiques agricoles durables.

Cette reconnaissance découle d'une évaluation menée par l'agence FSA (Farm Sustainability Assessment) en collaboration avec Soy Canada. Pour Ceresco, cette distinction renforce son engagement environnemental et celui de ses producteurs agricoles. Elle contribue également à soutenir le positionnement du soya canadien sur le marché international.

Selon Alexandre Gauvin, coordonnateur marketing de l'entreprise, les producteurs agricoles associés à Ceresco privilégient différentes façons de faire dans leurs méthodes de production qui lui confèrent cette reconnaissance, notamment la limitation du recours à des herbicides ou pesticides. 

«Cette réalisation... témoigne du fait que les pratiques agricoles durables peuvent créer des chaînes d’approvisionnement solides et sécurisées, essentielles pour répondre à la demande mondiale croissante de nourriture de manière écologiquement responsable. Le succès de Ceresco dans l’obtention de cette évaluation sert de modèle pour d’autres entreprises à suivre, illustrant que durabilité et productivité peuvent aller de pair», mentionne-t-on dans un communiqué.

(Photo gracieuseté)

Ceresco emploie quelque 70 personnes à son usine de transformation de Saint-Urbain-Premier, où elle est établie depuis ses débuts en 1987. Elle se spécialise dans la fourniture de céréales cultivées biologiquement, notamment du soya, destinées à l’industrie de la transformation alimentaire. Elle collabore avec plus de 450 producteurs agricoles au Québec et dans le reste du Canada.

Ses produits de soya trouvent preneurs dans la fabrication de tofu, lait de soya, sauce soya et d'autres aliments consommés à travers le monde.