Collaboration spéciale de La Terre de chez nous

Les conditions météorologiques du mois de mai se sont montrées défavorables à l’agriculture en général. Un départ décalé caractérise donc le début de saison 2019 des cultures maraîchères au Québec. Le temps frais et pluvieux de mai a retardé les travaux de semis et de plantation de beaucoup de productions, et les températures fraîches de juin ont ralenti la croissance des plants semés et transplantés.

Des retards de semis et de croissance sont rapportés pour certaines cultures, dont les carottes, tandis que les températures chaudes de juillet ont permis de rattraper le retard du début de saison pour d’autres productions comme le brocoli, le chou et les courges.

Le printemps frais a causé un retard d’environ une semaine ou moins pour les oignons semés et de trois à cinq jours pour les oignons plantés, un début difficile qui a été suivi d’une croissance lente au printemps.

Le maïs sucré a quant à lui accusé un retard d’une à deux semaines lors des semis, à cause du temps frais et pluvieux.

Pour les laitues, l’écart du début de saison a été rattrapé.

Par la suite, certaines entreprises ont même rapporté une croissance trop rapide causant des problèmes de manque de main-d’œuvre pour les récoltes.

Arrivages

À la Place des producteurs du Marché Central à Montréal, les informations recueillies deux fois par semaine par l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ) démontrent que les récoltes de productions maraîchères vont bon train. En effet, on y retrouve des aubergines, laitues, oignons rouges et blancs, concombres, poivrons, radis, brocolis, choux-fleurs, échalotes, piments forts, betteraves, courgettes, épis de maïs sucré, haricots, épinards et fines herbes en bonnes quantités, tandis que les rabioles, rutabagas, courges poivrées, oignons jaunes et courges spaghettis commencent à faire leur entrée.

Les récoltes de produits maraîchers sont donc bien lancées dans toutes les régions, malgré un début de saison marqué par du temps frais et pluvieux, retard qui a été rattrapé grâce au beau temps de juillet.

(Source: Emmanuelle Lalonde, agr., agente de communication et de développement, APMQ)