Une mère spécialisée dans l’accompagnement de femmes enceintes depuis dix ans et une autre travaillant pour un organisme communautaire voué aux familles se sont unies pour partir en affaires.
Marie-Josée Jodoin et Annie Beauchamp ont ouvert ensemble au début du mois d’octobre l’entreprise «Smala, Maternité – Famille» à Mercier. Une nouvelle adresse qui offre toute une gamme de services aux futures mamans et aux familles avec enfants de 0 à cinq ans.
«On est deux mamans. Ensemble, on a six enfants; il n’y a pas grands services offerts aux familles. On s’est dit qu’il y avait un manque», fait part Mme Jodoin.
Étude de marché
Avant de se lancer, les deux associées ont effectué une étude de marché. «Les réponses étaient très positives, assure Mme Jodoin. 80 % des gens sondés étaient favorables. On s’est dit : let’s go on y va !»
Gamme de services
Les propriétaires sont affiliées à neuf spécialistes versés dans différents domaines. «On touche vraiment toutes les facettes. La partie physique avec l’entrainement et le yoga avec bébé, par exemple. On offre aussi la massothérapie, ostéopathie et des cours prénataux. On fournit de l’information sur comment se passe la grossesse, tous les choix qu’on a», mentionne Marie-Josée Jodoin.
Elle et sa partenaire d’affaires veulent faire de leur entreprise un lieu de rencontre pour les femmes. «On veut briser l’isolement. On veut que ça deviennent pour elles une deuxième maison», affirme Mme Jodoin. «C’est notre petit bébé», conclut-elle, parlant de l’entreprise.
Moins cher à Mercier
Pourquoi à Mercier ? «Question de rentabilité, répond-elle à cette question. À Châteauguay, c’est difficile pour une petite entreprise. Les loyers sont très dispendieux. On ne voulait pas faire payer nos services trop chers. À Mercier, c’est beaucoup plus accessible.»
Accompagnante à la naissance
Marie-Josée Jodoin est accompagnante à la naissance. À ce titre, elle offre des cours prénataux et de préparation à l’accouchement. Le jour J, elle peut contribuer à la détente de la mère avec des massages et des points de pression. «Je ne suis pas une sage-femme ni une infirmière», souligne-t-elle.
