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VIDÉO - Un hommage senti aux travailleuses et travailleurs du Suroît pour le 1er mai

le lundi 25 avril 2022
Modifié à 0 h 00 min le 22 avril 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Les dirigeants des syndicats affiliés à coalition intersyndicale COTON-46 veulent rendre hommage aux employés de plusieurs domaines dans le cadre de la fête des travailleuses et des travailleurs le 1er mai. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)

Évoquant la plus récente montée de cas reliés à la pandémie de COVID-19, les dirigeants de la coalition intersyndicale COTON-46 ont décidé de ne pas tenir la traditionnelle activité du 1er mai pour souligner la fête internationale des travailleuses et des travailleurs.

« Nous voulons néanmoins profiter de l’occasion pour honorer trois groupes de travailleurs qui ont brillé pendant cette pandémie. Nous voulons rendre un hommage particulier au personnel des domaines de la santé et de l’éducation qui ont été particulièrement sollicités et épuisés au cours des dernières années », lance Pierre Lagrenade de la coalition.

Ainsi, les travailleurs syndiqués du Suroît, « qui permettent de faire fonctionner la région », selon Pierre Lagrenade, ne pourront se regrouper pour partager sandwichs à la grillade et bières afin de favoriser le contact entre les militants de la région.

Merci aux travailleurs infatigables

Outre les enseignantes et les infirmières qui ont représenté les travailleuses et travailleurs infatigables et essentiels de cette pandémie, la coalition souligne l’apport des préposées aux bénéficiaires et du personnel de soutien qui ont joué un rôle de premier plan.

La lutte des professionnels en soins pour améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail est soulignée dans l’hommage que l’on veut rendre en ce 1er mai. « Cette date n’est pas bien connue de la population. Nous soulignons les luttes exemplaires que ces gens ont menées pour faire avancer les conditions de vie de la population. Il faut le souligner grandement », évalue Annette Herbeuval, de la CSN, dont elle est la présidente du conseil central de la Montérégie.

Pandémie et pénurie

Daniel Mallette, président du Conseil régional FTQ Montérégie est admiratif des efforts des travailleurs qui ont permis à la société de s’en sortir. « N’eût été l’engagement des travailleurs de la santé, incluant le personnel d’entretien, qui se trouvaient sur la ligne de front pour que les hôpitaux puissent opérer malgré un contexte difficile, ça aurait pu être fort différent. Il faut rendre hommage à ces gens qui ont été forcés de retourner au travail malgré les dangers liés à la COVID. Ce doit être stressant et fatigant. »

Même son de cloche de Dominic Hébert, vice-président du syndicat Champlain, CSQ qui représente les enseignants du Centre de services scolaires de la Vallée-des-Tisserands. « C’est certain que pour nos enseignantes, la pandémie a donné un coup. Mais la pénurie de main-d’œuvre a affecté et alourdit la tâche. Il y a eu la suppléance malgré les charges de cours. On parle d’attraction auprès des jeunes pour venir enseigner, mais on doit aussi parler de rétention. Il faut prendre soin de notre monde », affirme-t-il, appuyé dans ses dires par Anne-Marie Daoust, de l’AREQ Suroît, qui représente les retraités de l’enseignement.