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VIDÉO - Lutte à la COVID : une entreprise de Longueuil crée une unité de filtration d’air

le lundi 18 janvier 2021
Modifié à 13 h 11 min le 13 janvier 2021
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

https://www.dailymotion.com/video/x7ynnz5 Des entrepreneurs de Longueuil ont conçu une unité de filtration d’air qui élimine les virus tels que celui de la COVID-19. Ils souhaitent que cet appareil soit installé dans les écoles, les hôpitaux, les CHSLD, les entreprises et autres lieux publics. Sept prototypes, des mois de travail et des milliers de dollars investis plus tard, Filtration Airmédic est sur le point d’entamer, le 20 janvier, la production de son unité de filtration d’air. Cette dernière, d’un poids de 300 lb, peut purifier l’air d’un espace de 50 000 pieds carré. L’équipement de Filtration Airmédic déploie trois méthodes de filtration. Il est doté d’un préfiltre, qui freine les plus grosses particules. Des lampes UV-C installées à l’intérieur de l’appareil «ont ensuite pour fonction d’inactiver l’ADN du virus. Il ne peut plus se reproduire», explique un des concepteurs, Stéphane Bédard. Cela s’applique tant à la COVID-19 qu’à d’autres virus ou bactéries comme la grippe ou la rougeole. [caption id="attachment_106580" align="alignleft" width="351"] Gino Moreau et Stéphane Bédard[/caption] Un filtre HEPA capture les petites particules, comme celles de la COVID. M. Bédard explique que ce filtre est efficace à 99,9% sur des particules de 0,3 microns. L’unité de filtration a par ailleurs réussi un test DOP POA; une certification que seuls deux fabricants auraient obtenu au Canada, selon les concepteurs Gino Moreau et Stéphane Bédard, qui œuvrent dans le milieu de la ventilation et du chauffage depuis 30 ans. Ce type de test met à l’épreuve «l’intégrité des filtres HEPA d’équipement de traitement de l’air pour s'assurer qu'ils peuvent être utilisés en toute sécurité dans des environnements dangereux», explique sur son site web Hazmasters, le laboratoire indépendant qui a effectué le test sur la PurMedic Fusion 1500. Selon Gino Moreau, cette unité de filtration, fabriquée expressément pour bloquer la route à des virus contagieux, se distingue des purificateurs d’air qui sont davantage conçus pour faire barrière à de plus grosses particules, comme la poussière, le pollen et les allergènes. Ils présentent leur produit comme la solution pour réduire les risques de propagation de la COVID-19 dans les lieux publics et les écoles, alors que le risque de transmission par aérosols est de plus en plus reconnu. L’Agence de la santé publique du Canada a fait état de ce risque dans une mise à jour de ses directives en novembre, et plus de 300 scientifiques ont récemment demandé aux gouvernements de tenir davantage compte de ce risque. «Le but premier, c’est de sauver des vies», évoque M. Moreau. Production en branle [caption id="attachment_106579" align="alignright" width="392"] L’unité conçue par Filtration AirMédic est fabriquée par Industrie L, à Longueuil.[/caption] La production des unités débutera le 20 janvier, à raison de 20 à 25 unités par semaine. Filtration Airmédic espère faire grimper à 250 unités par semaine sa capacité de production. L’appareil se détaille entre 10 000$ et 12 000$ et l’entreprise entrevoit également de mettre au point une unité plus petite, pour les particuliers. C’est leur distributeur, l’entreprise Ventilaction, à Trois-Rivières, qui approche les centres de services scolaires, CISSS et hôpitaux afin de faire connaître le produit. L’entreprise était en attente de réponse de la part du ministère de la Santé. Une unité pourrait entre autres être installée à l’Hôpital Charles-Le Moyne.