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Usine Gadoua à Napierville : le syndicat obtient des indemnités de départ pour les employés

le vendredi 17 mars 2023
Modifié à 16 h 59 min le 15 mars 2023
Par Marc-André Couillard

macouillard@coupdoeil.info

L'usine Gadoua de Napierville cessera sa production à la mi-avril. (Photo gracieuseté)

 Le syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), section locale 501, qui représente les travailleurs de l’usine Gadoua à Napierville se dit satisfait des indemnités de départ négociées avec l’employeur, à la suite de l’annonce de la fermeture de l’usine prévue le 12 avril.  

Journal Coup d'oeil - Collaboration spéciale

Dans une lettre d’entente signée le 7 février, il a été conclu que l’employeur versera à chaque salarié un montant forfaitaire équivalant à une semaine de salaire par année de service complète, qui se calculera en date du 12 avril 2023, indique le syndicat dans un communiqué rendu public le 14 mars. 

Employés occasionnels

Les salariés occasionnels et à temps partiel recevront pour leur part un montant forfaitaire établi selon la moyenne du salaire gagné lors des 12 ou des 52 dernières semaines travaillées. Le scénario le plus avantageux des deux sera appliqué. 

Dans tous les cas, c’est le taux de salaire du poste occupé au moment de la fin d’emploi qui sera utilisé aux fins des calculs.

« Évidemment, l’annonce de la fermeture de leur usine fut un dur coup pour les travailleurs et les travailleuses de Gadoua, rappelle le président des TUAC 501, Alain Lachaîne. En négociant des indemnités de départs décentes, nous espérons que la transition se fera sans heurt pour nos membres. Bien entendu, le syndicat fera tout ce qui est en son pouvoir afin de gérer les impacts causés par cette fermeture. Nous accompagnerons nos membres dans ce moment difficile et les appuierons pour faire respecter leurs droits. »

Entre-temps, le syndicat des TUAC dit travailler de concert avec son comité de reclassement pour trouver de nouveaux emplois à ces travailleurs, dans des entreprises de la région. « La pénurie de main-d’œuvre frappant de plein fouet bon nombre d’entreprises qui sont syndiquées avec les TUAC 501, nous avons bon espoir de pouvoir faire des jumelages heureux », précise le syndicat dans son communiqué.