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Urock, une usine d’outils diamantés qui dépasse les frontières canadiennes

le mercredi 27 septembre 2023
Modifié à 11 h 32 min le 27 septembre 2023
Par Tristan Ouimet

touimet@gravitemedia.com

Le propriétaire de l’usine Urock, Fabio Araujo. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

Établie dans le parc Industriel à Châteauguay depuis le début de l’année 2023, l’usine Urock fabrique des outils diamantés pour le forage minier. À peine arrivée sur le marché, l’entreprise fait déjà sa marque, alors qu’elle a vendu au total 470 unités, chiffres recensés à la mi-septembre, au Canada et à l’international, comme la Colombie et le Chili. 

«Pour donner des chiffres, 65% de nos ventes sont à l’extérieur du pays pour un montant de 107 000$, alors que 35% sont au Canada, surtout en Abitibi, au Québec. C’est vraiment inspirant», informe le propriétaire Fabio Araujo en entrevue. 

Le Journal a assisté à une visite privée de l’usine le 14 septembre en matinée.

Lors de celle-ci, M. Araujo a expliqué le processus complet pour fabriquer ses bits à forage, un autre terme pour définir «outils diamantés». Il a montré les composantes des bits (poudre de diamants et alliage), la cuisson au four et l’assemblage pour créer des produits finaux.

La compagnie châteauguoise dit mettre sur le marché des outils diamantés de différentes grandeurs qui permettent de faire un échantillon de roche «efficace» lorsque le forage atteint au maximum 130 mètres de profondeur, mentionne Fabio Araujo.  

Des formats d’outils diamantés produits par l’usine Urock. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

«On a trouvé la bonne recette de composantes pour améliorer nos bits. Certains outils diamantés provenant d’ailleurs peuvent être bons lorsque le forage est à 100 mètres [de profond]. Nos machines pour la fabrication de nos produits font également toute la différence», précise-t-il. 

Le Soleil de Châteauguay n’a pas été autorisé à prendre des vidéos de l’endroit et ne pouvait pas prendre les machines de l’entreprise en photo. 

Employé à entrepreneur

Dans le passé, Fabio Araujo a travaillé comme employé dans plusieurs usines au Québec spécialisées dans le même domaine que Urock.

C’est en 2020 qu’il a décidé de faire une formation en lancement d'entreprise, ainsi que plusieurs rencontres de financement auprès du Centre d'entrepreneuriat des Grandes-Seigneuries. 

Cet apprentissage a duré trois années. Son objectif était de devenir travailleur autonome un jour.

«C’est une immense étape dans ma vie qui demandait beaucoup de résilience. Ça prenait du temps pour le développement de ma compagnie», évoque M. Araujo. 

Lors du Gala du Défi OSentreprendre en avril, l’usine Urock a remporté un prix dans le volet Création d'entreprise, soit une bourse de 500$ remise par la MRC Roussillon. 

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