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Un Laprairien reconnu pour sa contribution scientifique

le lundi 16 janvier 2023
Modifié à 15 h 38 min le 13 janvier 2023
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Michel Gauthier et Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Énergie. (Photo gracieuseté)

Remporter le prix nommé en reconnaissance d’un de ses anciens collègues est une double satisfaction pour Michel Gauthier. L'électrochimiste a été nommé le récipiendaire du prix Lionel Boulet, le 30 novembre.

Cette récompense est «la plus haute distinction attribuée par le gouvernement du Québec à une chercheuse ou un chercheur, pour l'ensemble de sa carrière, s'étant distingué par ses inventions, ses innovations, son leadership dans le développement scientifique et par son apport à la croissance économique du Québec».

Le Laprairien a reçu cette distinction pour sa contribution dans la recherche sur les batteries au lithium.

Michel Gauthier travaille depuis 45 ans dans le domaine de l’électrochimie. Il a notamment été pendant 27 ans à Hydro-Québec, où M. Boulet était directeur de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ).

«Il a soutenu mon premier projet de batteries au lithium, explique-t-il. Ça représente beaucoup pour moi. Il était vraiment un visionnaire.»

Il se rappelle avoir aimé la chimie depuis qu’il est tout jeune. Maintenant à 78 ans, il continue toujours à fournir des efforts afin de mettre à profit ses connaissances pour le bien-être de la société.

«Nous constatons l’émergence des véhicules électriques et nous possédons les mines au Québec pour nous procurer les ressources nécessaires, souligne-t-il. Donc au point de vue économique, c’est une industrie d’avenir.»

Michel Gauthier travaille actuellement au démarrage de sa troisième entreprise, Ignis Lithium, qui produit du phosphate de fer. L’entreprise se spécialise à «faire fondre les réactifs du phosphate de fer, les couler en lingots et les convertir en poudre», selon le scientifique.

Michel Gauthier prononçant son discours. (Photo gracieuseté)

Durant sa carrière, le Laprairien a travaillé à la création de l’usine de batteries Blue Solutions, à Boucherville, et de l’usine de phosphate de fer de Johnson Matthey, à Candiac. Même s’il est presque octogénaire, M. Gauthier ne se sent pas près de la retraite.

«C’est un métier qui est intéressant à faire et pour lequel je garde un plaisir, souligne-t-il. C’est une vision de l’univers de connaître les éléments chimiques et de quoi tout est constitué.»