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Un contexte économique favorable à l’acquisition d’entreprises

le mercredi 13 février 2019
Modifié à 6 h 55 min le 13 février 2019
Avec un contexte économique propice, des taux d’intérêt qui facilitent l’accès au financement et des occasions nombreuses en raison de l’accélération des départs à la retraite et du peu de relève, l’acquisition d’entreprise est considérée comme une bonne stratégie de croissance par les chefs d’entreprises québécois. Dans un sondage réalisé en 2017 par la firme Léger pour le compte de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), 24% des 300 dirigeants de PME sondés disaient vouloir faire des acquisitions à court ou moyen termes afin de faire croître leur entreprise. Selon eux, cette stratégie comporte de nombreux avantages, dont une augmentation de la rentabilité, une consolidation des parts de marché existantes, l’accès à de nouvelles parts de marché et à des talents stratégiques, l’amélioration de la compétitivité, l’optimisation des coûts d’exploitation et la diversification de l’offre de service. Plusieurs défis attendent toutefois l’entrepreneur au cours de sa démarche d’acquisition. Parmi ceux-ci, l’accès au financement et la rentabilité, de même que les enjeux de main-d’œuvre et de ressources humaines ont été le plus souvent évoqués par les chefs de PME sondés. La synergie entre les entreprises, les relations avec les parties prenantes, l’adéquation entre l’information reçue et la situation réelle de l’entreprise acquise figurent également à la liste des préoccupations. Plus d’acheteurs que d’achetés Entre 2010 et 2018, quelque 102 entreprises québécoises ont été achetées, en tout ou en partie, par des sociétés étrangères. En contrepartie, 375 entreprises étrangères (trois fois plus) ont été acquises par des PME québécoises.