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TriNmax, partenaire IBM Maximo de premier rang

le lundi 10 septembre 2018
Modifié à 6 h 30 min le 10 septembre 2018
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

TriNmax a vu le jour au début de 2015. Dédiée à la gestion d’actifs et à la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), l’entreprise a fait sa place avec des clients d’envergure. Jean-François Désilets a monté les échelons un à un pendant 22 ans avant de fonder son entreprise en informatique située à La Prairie. Q Quelles sont les plus grands défis du démarrage d’une entreprise? R «J’ai dû apprendre beaucoup. Ce que je n’ai pas fait et que d’autres ont fait, c’est un MBA [Maîtrise en administration des affaires]. Je n’ai pas fait d’études en démarrage d’entreprise. Je pense que dans la vie, il ne faut pas s’arrêter à ce qu’on n’a pas fait. Puis, on apprend de nos erreurs en démarrage d’entreprise.» Q Quelle est selon vous votre force en tant que président et fondateur d’entreprise? R «On m’a déjà dit que ma plus grande force est de m’entourer des meilleurs. Ça m’a surpris et ça m’a fait comprendre que ceux qui hésitent à le faire stagnent. J’ai eu un mentor très important, le fondateur de Créatech Jean-Marc Leboeuf, qui a eu un impact sur mon cheminement personnel et qui a toujours fait appel aux meilleurs pour s’entourer. C’est ce que j’essaie de faire. J’essaie d’avoir des gens qui ont une plus grande expertise que moi dans des domaines spécifiques et je les assois autour d’une même table pour former la meilleure équipe possible. J’ai fait appel à des gens en fiscalité pour les aspects légaux et en gestion d’entreprise pour m’aider à mettre des outils en place et avoir une vision claire de notre évolution.» Q Vous avez étudié en design de l’environnement, en gestion de la maintenance industrielle, en gestion de projet, en administration et en ressources humaines. Qu’est-ce que cela représente dans votre parcours? R «J’ai effectivement un background en architecture du bâtiment et j’ai assisté à des projets majeurs. J’ai même déjà démarré ma propre entreprise en architecture. J’ai laissé ce domaine pour l’informatique. J’ai découvert le logiciel Maximo en 1996, en suivant des cours de gestion. Un an plus tard, j’étais consultant et c’est comme ça que je suis tombé dans l’informatique et que j’en suis devenu passionné. C’est drôle parce que Maximo, qui a été acquis par IBM en 2007, est maintenant intégré à des solutions utilisées en architecture.» Q Comment ces expertises vous servent? R «Ça m’est énormément utile puisque je peux parler autant de fabrication que de gestion d’immeubles à des dirigeants d’entreprises. Je comprends leur langage, c’est-à-dire la terminologie, qui n’est pas nécessairement la même en bâtiment que dans l’industrie, et définitivement pas la même en informatique.» Q Croyez-vous qu’il soit essentiel de monter les échelons avant d’arriver à la tête d’une entreprise? R «Tout à fait. Nous avons d’ailleurs un plan de relève chez TriNmax. Les individus qui peuvent prendre la relève ont tous le même parcours que moi. J’ai commencé en consultation, pour continuer en développement d’affaires et en gestion d’équipe. J’ai ensuite été responsable d’un nouveau département. Pour plusieurs dans mon entreprise, ça part d’aussi loin que d’avoir travailler sur des chantiers pour comprendre ce qui se passe au quotidien. Grâce au perfectionnement et à la formation, on comprend chaque aspect d’une entreprise dont on va gérer les actifs.» Q Quel est votre plus bel accomplissement? R «En décembre 2017, en termes de gens certifiés IBM Maximo dans l’entreprise, du succès d,un sondage de satisfaction client par IBM et de ventes logiciel, on a atteint le niveau or chez IBM, ce qui positionne TriNmax parmi les leaders au Canada. Nous venons aussi d’emménager dans un nouveau bureau. C’est un 4e réaménagement, en réponse à la croissance rapide de TriNmax.» Q En tant que président d’une entreprise en croissance, quelles valeurs vous tiennent le plus à cœur? R «Les contraintes des grandes entreprises ne cadraient pas avec notre vision. Souvent, dans les grandes entreprises, c’est d’abord les finances qui sont priorisées, peu importe les impacts à long terme. Chez TriNmax, c’est complètement différent. Nous avons une philosophie win-win; si on sait qu’un projet ne fonctionnera pas pour un client, on ne le prend pas. Il faut aussi accorder du temps à tous les clients et répondre aux demandes, même les plus petites.»   Simplifier la gestion en entreprise grâce à l’informatique TriNmax se spécialise dans les solutions du logiciel Maximo d’IBM. Concrètement, l’entreprise «gère le cycle de vie complet d’un actif pour être en mesure de le maintenir de l’acquisition jusqu’à son retrait. Il est géré dans le système, avec toutes les ressources requises pour en assurer la performance», explique Jean-François Désilets. Les actifs regroupent autant les véhicules, les équipements, les bâtiments, les parcs informatiques, les logiciels, les serveurs, les portables, les stations de travail. Bref, tout ce qui demande à être soumis à un centre de maintien dans une entreprise. Les contrats à gérer sont aussi inclus, ce qui devient utile pour tous les départements, comme par exemple des garanties ou des ressources humaines. La gestion consiste à assurer un maintien constant. Par exemple, si un véhicule a un problème mécanique ou autre, une notification est envoyée dans le système, qui évalue le problème ou même si le véhicule doit être réparé ou remplacé. Le fonctionnement est similaire pour tous les types d’actifs et est intégré avec l’Internet des objets. Le logiciel est installé, configuré et mis à jour par TriNmax. Des employés sont formés sur place pour être en mesure de l’utiliser. «On veut que les gens soient autonomes pour se servir du logiciel et des solutions offertes par l’entreprise», explique M. Désilets. Des applications sont ciblées pour chaque corps de métier afin de simplifier le fonctionnement. Le président et fondateur de TriNmax ajoute que le processus est beaucoup plus facile qu’il en a l’air. De plus en plus, la gestion des actifs est connue et simplifiée pour l’utilisation par les entreprises. M. Désilets explique que le logiciel répond à un besoin d’économie des ressources et de maximisation de rendement, au-delà de la simplification de la gestion.