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Terrains industriels : Valleyfield sur le point d’afficher complet

le lundi 22 août 2022
Modifié à 13 h 30 min le 18 août 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les terrains industriels détenus par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield ont presque tous été vendus. (Photo : Le Journal Saint-François - Mario Pitre)

Les espaces industriels deviennent une denrée rare à Salaberry-de-Valleyfield, la Ville ayant pratiquement tout vendu les terrains qu’elle détenait à des fins industrielles.

Afin de répondre à la demande, la Ville prend donc des mesures afin d’inciter des propriétaires de terrains industriels à développer leurs espaces.

C’est dans cette optique que le conseil municipal a imposé une réserve à l’égard de deux propriétés privées situées respectivement dans le parc industriel Arthur-Miron et le parc industriel et portuaire Perron. 

Dans le premier cas, il s’agit d’une propriété appartenant aux Jardins W.G. Charlebois, avec qui la Ville a déjà entrepris des pourparlers qui vont bon train, selon le maire Miguel Lemieux. L’autre propriété est voisine de l’ancienne usine Eka Chimie, inactive depuis 2018 et maintenant détenue par une entreprise américaine.

L’imposition d’une réserve sur ces deux propriétés a donc pour effet de geler la valeur des terrains et éviter toute spéculation, a expliqué le maire en assemblée de conseil. La Ville pourra donc aider ces propriétaires à trouver des acheteurs, acheter elle-même ces terrains, en totalité ou en partie, voire aller jusqu’à l’expropriation si aucun accord n’est possible.

Les anciens terrains destinés au projet Solargise ont vite trouvé preneur. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)

Édifice résidentiel au centre-ville

Le conseil a entériné les plans d’un promoteur qui verra à construire un immeuble résidentiel d’un maximum de 4 étages à l’intersection nord-ouest des rues Nicholson et Saint-Jean-Baptiste.

Le complexe sera érigé à partir de l’édifice qui abritait jusqu’à récemment Pluriel Assurances, maintenant établi à l’étage de l’’ancien poste de police. Il sera doté d’un stationnement souterrain.

Facture de 140 000 $ pour un feu

L’important feu de broussailles survenu le 5 mai dernier près du parc industriel de la rue Des Érables aura finalement coûté 140 326 $ aux contribuables campivallensiens.

Cette facture touche les coûts des différents services d’incendie de l’entraide régionale (une dizaine) qui sont intervenus en renfort pour limiter la propagation du brasier, les frais de services assurés par Aéroports de Montréal qui avait dépêché sur les lieux son véhicule doté d’un puissant canon à eau, de même que les deux avions de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) qui ont survolé le brasier et ont pu y déverser d’immenses quantités d’eau.