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Taxi Venise se modernise

le mardi 27 octobre 2020
Modifié à 15 h 22 min le 19 octobre 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Taxi Venise existe depuis 1937. Mais l’entreprise de transport qui dessert Valleyfield n’a pas pris une ride pour autant. Elle s’adapte à la réalité avec une nouvelle application, Taxi Coop qui facilitera la prise de commande. «Ça ressemble à UBER, indique Claude Leboeuf. Tu peux prendre un rendez-vous comme au téléphone. En plus, tu peux ouvrir un compte auquel tu y rattaches une carte de crédit disons pour effectuer ton paiement. À la minute que j’arrête ma course, le client et moi, l’échange se conclut. » Les clients qui préfèrent ne pas rentrer de carte pour le paiement préautorisé peuvent toujours payer en argent sonnant ou avec une carte de guichet. Les voitures de Taxi Venise sont dotées du dispositif qui permet de payer sans contact. Il y a donc très peu de manipulation et d’échange entre le conducteur et les passagers. Cette application, offerte via Google Play ou App Stone, a été développée dans la région de Québec. Elle est aussi disponible à Montréal, Québec, Laval, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières, Blainville, Boisbriand, Sainte-Thérèse, Soulanges, Sorel et Vaudreuil-Dorion. Affilié à Coop Laval Taxi Venise est désormais affilié à la compagnie Coop Laval. Ce qui facilite grandement la gestion de l’entreprise. Toute la flotte d’automobile est munie d’une tablette. Le système Fraction est le tableau de bord idéal. Il sert de GPS, indique les véhicules libres et les autres avec des passagers, ainsi que les crédits. «Notre but était de couper les dépenses, avoue M. Leboeuf. Le 450 373-2727 demeure. Mais probablement qu’un jour, il n’y aura plus de répartiteur. Ça va devenir du télétravail. Les devis en papier vont aussi disparaître. Avant, une fois par mois, je rencontrais la secrétaire avec le compteur et mes papiers; maintenant, c’est directement déposé dans mon compte chaque semaine. » Le système permet aussi de constater les pointes fortes pour le taxi. Ainsi, la compagnie ajuste le nombre de voitures sur la route en conséquence. «À 90 %, tous les appels sont données à une voiture en dedans de 15 minutes, résume le conducteur. Laval a constaté qu’on avait une petite lacune en fin d’après-midi la fin de semaine. On a corrigé ça avec des voitures de plus. » En route Dans une bonne journée de travail de 12 heures, Claude Leboeuf peut prendre 35 appels dans sa journée. Quand c’est tranquille, ça tombe aux environs de 25. «C’est spécial le taxi, laisse-t-il entendre. On ne s’attend pas à ce qu’il y ait autant de déplacements. Mais on le voit; les autobus sont vides, il y a trop de monde et ils sont entassés. Beaucoup plus de monde qu’on pense prend le taxi. C’est peut-être plus cher, mais c’est plus sécuritaire. Et on offre un bon service. » Plusieurs entreprises, telles le CN, Hydro-Québec ou Postes Canada utilise le transport automobile par taxi pour ses travailleurs. L’hôpital, les différentes cliniques médicales et le Collège demeurent aussi des points où les conducteurs déposent un bon nombre de clients. Il assure que le taxi est sain. Des conducteurs d’autres régions proposent même leurs services à Taxi Venise.