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Service Canada se défend sur les coupes à l’assurance-emploi

le mercredi 01 février 2023
Modifié à 15 h 44 min le 31 janvier 2023
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Service Canada précise avoir réduit les heures d’employés en surplus dans ses centres d’appels. (Photo: Pixabay)

Face aux prédictions d’Alain Therrien voulant que la mesure du gouvernement fédéral de réduire les semaines de travail de fonctionnaires causera «retards et chaos», Service Canada a tenu à apporter des précisions.

Mila Roy, porte-parole, explique que les heures réduites de 37,5 à 30 heures par semaine est une mesure temporaire qui vise en fait à retenir un «léger surplus de personnel» et ainsi, d’éviter les mises à pied. 

Elle précise que Service Canada a préparé ses centres d’appels à l’assurance-emploi très tôt avec des employés supplémentaires, «car les volumes d’appels fluctuent en raison des circonstances économiques et de la pandémie». 

Au Québec, des agents ont donc été embauchés, mais la hausse anticipée ne s’est pas matérialisée. Le budget national attribué aux centres d’appels de l’assurance-emploi est demeuré le même et a été utilisé dans sa totalité «afin de maximiser notre capacité de réponse pendant toute l’année», fait savoir Mme Roy.  

«Aucune incidence»

Alors qu’Alain Therrien, député fédéral dans La Prairie, a dit appréhender des délais plus longs en termes de demande d’assurance-emploi, Service Canada indique que «ces changements n’ont aucune incidence sur le personnel chargé du traitement ou sur la rapidité du versement des prestations». 

La mesure n’affecte que des employés en centres d’appels. 

«Le réseau de l’assurance-emploi a des employés à travers le pays et répond aux besoins du client en fonction du premier arrivé premier servi, peu importe l’origine de l’appel», soutient Mme Roy. 

Empathie 

Service Canada se dit empathique quant à l’impact que sa décision a sur ses employés voyant leurs heures réduites.

Toutefois, «cette mesure est très temporaire, ayant pour but la rétention du talent, sans pénaliser les prestataires de services», réitère Mme Roy. 

Elle ajoute que le ministère travaille pour s’assurer que le personnel touché puisse retrouver un emploi à temps plein en avril. 

«Par ailleurs, il continue d’examiner les options possibles afin d'assurer qu'ils conservent un emploi à temps plein à l'avenir, comme fournir une formation supplémentaire et les transférer dans d'autres équipes», précise Mme Roy.

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