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Reconnaissance des acquis: un bon moyen pour combattre la pénurie de main-d’œuvre

le mercredi 15 août 2018
Modifié à 8 h 15 min le 15 août 2018
La reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) représente une mesure pour pallier le manque de main-d’œuvre, selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). «Nous militons depuis plusieurs années afin que le milieu de l’éducation puisse s’adapter à tous les profils d’étudiants en offrant une diversité de parcours. La RAC est un excellent moyen d’amener quelqu’un ayant abandonné le parcours dit «typique» à retourner se perfectionner et acquérir un premier diplôme», souligne le président-directeur général de la FCCQ Stéphane Forget. Dans son plan de développement économique présenté en mai, la Fédération propose que Québec mette en place un programme permettant aux travailleurs d’accumuler des fonds dans un Régime volontaire de formation continue tout au long de leur carrière. «Les employeurs recherchent de la flexibilité et de la polyvalence de la part de leurs travailleurs, affirme M. Forget. Et cela passe beaucoup par la participation à des activités de formation continue.»   Majoritairement des femmes La reconnaissance des acquis en éducation à l’enfance et celle en comptabilité et finance sont les deux volets que propose le cégep Édouard-Montpetit à Longueuil. «Nous avons 70 candidats en ce moment. La demande est forte pour le volet Techniques d’éducation à l’enfance. Notre clientèle se compose de femmes entre 30 et 55 ans», explique la porte-parole Geneviève Lachance. La durée de la formation peut varier. «La RAC est une démarche individuelle où la notion de temps n’est pas comptée. Si un participant a des obligations familiales, il peut retarder son parcours sans problème», affirme-t-elle.