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Québec reconnaît l'autonomie des hygiénistes dentaires
le vendredi 25 septembre 2020
Modifié à 16 h 46 min le 24 septembre 2020
Adopté à l'unanimité le 24 septembre par l'Assemblée nationale à Québec, le projet de loi 29 permettra aux hygiénistes dentaires de pratiquer des détartrages, des polissages et d'appliquer des traitements au fluor sans qu'un dentiste supervise leur travail. Ils pourront ainsi travailler à leur compte ou non.
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Jean-François Lortie, président de l'Ordre des hygiénistes dentaires du Québec.[/caption]
Pour l'Ordre des hygiénistes dentaires du Québec (ODHQ), ceci marque la fin d'un combat qui dure depuis des années et qui aura pour conséquence d'élargir l'accès à leurs services, en particulier auprès de «plusieurs clientèles à risque, telles les jeunes, les aînés, les personnes en perte d’autonomie ou à mobilité réduite et celles habitant en région éloignée», évalue Jean-François Lortie, président de l'Ordre.
L'hygiéniste dentaire pourrait, par exemple, avoir sa propre entreprise afin d’aller donner des soins préventifs en garderies et en résidences privées pour aînés.
«Pour la première fois en près de 50 ans, soit depuis les débuts de la profession d’hygiéniste dentaire au Québec, des activités réservées aux hygiénistes ont été reconnues dans un texte de loi, se réjouit M. Lortie. Nous sommes convaincus que l’on peut faire ici au Québec ce qui se fait ailleurs au Canada, sans ordonnance du dentiste.»
Alors que les Québécois sont ceux qui paient le plus cher pour leurs soins buccodentaires au Canada, il sera éventuellement possible qu'ils n’aient plus à payer deux professionnels systématiquement - le dentiste et l’hygiéniste dentaire - pour les soins de prévention, évalue l'Ordre.
«En favorisant le bon professionnel au bon endroit, les coûts des services du domaine buccodentaire seront réduits et l’accès aux soins sera amélioré, deux effets qui ont toujours guidé les interventions de l’OHDQ auprès des dirigeants gouvernementaux, au cours des nombreuses années de démarches et d’interventions», conclut Jean-François Lortie.
L’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec compte plus de 6 500 membres.
Jean-François Lortie, président de l'Ordre des hygiénistes dentaires du Québec.[/caption]
Pour l'Ordre des hygiénistes dentaires du Québec (ODHQ), ceci marque la fin d'un combat qui dure depuis des années et qui aura pour conséquence d'élargir l'accès à leurs services, en particulier auprès de «plusieurs clientèles à risque, telles les jeunes, les aînés, les personnes en perte d’autonomie ou à mobilité réduite et celles habitant en région éloignée», évalue Jean-François Lortie, président de l'Ordre.
L'hygiéniste dentaire pourrait, par exemple, avoir sa propre entreprise afin d’aller donner des soins préventifs en garderies et en résidences privées pour aînés.
«Pour la première fois en près de 50 ans, soit depuis les débuts de la profession d’hygiéniste dentaire au Québec, des activités réservées aux hygiénistes ont été reconnues dans un texte de loi, se réjouit M. Lortie. Nous sommes convaincus que l’on peut faire ici au Québec ce qui se fait ailleurs au Canada, sans ordonnance du dentiste.»
Alors que les Québécois sont ceux qui paient le plus cher pour leurs soins buccodentaires au Canada, il sera éventuellement possible qu'ils n’aient plus à payer deux professionnels systématiquement - le dentiste et l’hygiéniste dentaire - pour les soins de prévention, évalue l'Ordre.
«En favorisant le bon professionnel au bon endroit, les coûts des services du domaine buccodentaire seront réduits et l’accès aux soins sera amélioré, deux effets qui ont toujours guidé les interventions de l’OHDQ auprès des dirigeants gouvernementaux, au cours des nombreuses années de démarches et d’interventions», conclut Jean-François Lortie.
L’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec compte plus de 6 500 membres.