Quatre millions de plus pour deux projets à Brossard
Le Grand parc urbain. (Photo: Le Courrier du Sud – Ali Dostie)
La hausse des coûts en construction, entre autres, a fait grimper de près de 4 M$ deux projets d’envergure à Brossard, soit la phase 3 du Grand parc urbain, et la construction d’un Centre de plein air.
Le 7 juillet, les élus de Brossard ont approuvé un règlement décrétant une dépense de 6,95 M$ pour construire une patinoire réfrigérée, aménager de nouveaux sentiers pédestres et des pistes cyclables éclairés et aménager un circuit de disc-golf et des paniers de basketball, entre autres.
Ce projet avait été initialement évalué à 4,45 M$, soit 2,5 M$ de moins. L’ajustement budgétaire s’explique par l'ajout d'une toiture pour la patinoire et la révision des coûts tenant compte du marché.
«Considérant une projection d'utilisation accrue de la patinoire durant toute l'année, il est à noter que ce projet d'envergure entraînera des coûts d'exploitation et d'entretien évalués entre 140 000$ et 160 000$ annuellement», précise aussi la Ville.
Ces coûts comprennent entre autres l'entretien, la surveillance, l'électricité ainsi que le personnel.
Centre de plein air
Concernant le Centre de plein air qui verra le jour dans le cadre du projet axé sur la préservation du Bois de Brossard, un montant d’un peu plus de 4,4 M$ était initialement prévue pour les phases 1 et 2 ainsi que le ainsi que le mandat de conception, plans et devis pour l’aménagement de l’aire d’accueil.
C’est plutôt une dépense de 5,7 M$ qui a été autorisée.
«Une hausse des prix a été notée en 2022 et une révision de l’estimation des coûts a été effectuée. De plus, il y a eu un ajout de 6% pour les honoraires professionnels internes», justifie la Ville.
Brossard prévoit la préparation de l’appel d’offres pour le printemps 2023, afin d’octroyer le contrat à l’été et réaliser les travaux à l’automne de la même année.
Rappelons que la Ville a déposé une demande d’aide financière auprès du programme de la Trame verte et bleue (CMM) qui, si elle lui est accordée, couvrirait 67% des coûts de construction, ainsi qu’une part des honoraires professionnels.