L’Administration portuaire de Montréal (APM) a annoncé le début des travaux préparatoires de son projet d’expansion à Contrecœur pour une somme évaluée à 609 M$, même si elle est toujours en attente d’une autorisation essentielle à son projet.

«Aujourd’hui, nous passons de la planification à l’action. Le démarrage des travaux préparatoires ouvre la voie à la réalisation d’un projet majeur et structurant pour l’économie québécoise et canadienne. Nous entamons cette étape déterminante dans un esprit de responsabilité et d’échanges avec les communautés afin d’en maximiser les retombées positives pour toute la région», a déclaré Julie Gascon, présidente-directrice générale de l’APM.

APM a confié au consortium Constructeurs Terminal de Contrecœur Grand Projet (CTCGP), composé de Pomerleau et Aecon, la réalisation des travaux en eau du futur terminal à conteneurs.

Ces travaux débuteront progressivement d’ici le 27 octobre et les premières interventions prépareront le site en vue des étapes majeures prévues au cours de 2026. Ce chantier prévoit l’installation de clôtures autour du périmètre; l’aménagement de routes d’accès; la construction de plateformes de travail; la coupe d’arbres ciblée; ainsi que l’installation des bureaux et du garage de chantier.

Le consortium CTCGP construira les quais et réalisera le dragage nécessaire, mais ces travaux en eau débuteront en 2026, c’est-à-dire une fois les autorisations requises obtenues.

La réalisation des étapes subséquentes demeure elle aussi conditionnelle à l’obtention des autorisations requises. Rappelons à ce sujet que la demande de permis a été jugée complète par Pêches et Océans Canada, qui doit maintenant se émette un avis, car APM a besoin de l’autorisation du fédéral pour empiéter sur l’habitat essentiel du chevalier cuivré, un poisson menacé de disparition.

Le nouveau terminal devrait normalement entrer en service en 2030, si tout se passe comme prévu, et permettrait de manutentionner annuellement 1,15 million de conteneurs.