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«Plusieurs commerces sont à bout de souffle» - David Bergeron, de la CCIGR

le vendredi 27 novembre 2020
Modifié à 8 h 48 min le 23 novembre 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

La deuxième vague de la COVID-19 éprouve durement de nombreux commerçants, témoigne David Bergeron, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Roussillon (CCIGR). « Les commerçants sont un peu désespérés, plusieurs commencent à être à bout de souffle », a fait part M. Bergeron, en entrevue au Soleil de Châteauguay le 18 novembre. Plusieurs entreprises se retrouvent dans une situation précaire. L’accès plus restreint aux programmes d’aide que lors de la première vague contribue au phénomène, selon lui. Directrice du développement économique à la MRC de Roussillon, Josyane Desjardins constate aussi une «recrudescence des demandes d’aide et plus de détresse» de la part des entrepreneurs. En plus de ses propres subventions, la MRC administre différents programmes d’aide d’urgence du gouvernement provincial et fédéral, afin d’aider les gens d’affaires à surmonter la crise économique liée au coronavirus. Malgré tout, «il y aura malheureusement des fermetures d’entreprises», entrevoit-elle. Comme ils sont particulièrement touchés, la CCIGR planche sur des moyens de soutenir les restaurateurs de la région. [caption id="attachment_94806" align="alignnone" width="2560"] La CCIGR occupe un local au Centre culturel Vanier. (Photo Michel Thibault)[/caption] Retour sur les rails Le regroupement de gens d’affaires n’est pas épargné par les défis. À son assemblée du 16 novembre, le conseil de Châteauguay a accordé un rabais de loyer de 50 % à la CCIGR pour une période d’un an, représentant environ 4000 $. « La Chambre de commerce est dans une situation financière précaire », a justifié le maire Pierre-Paul Routhier. « Ça nous donne un bon coup de pouce pour la remise du train sur les rails », apprécie David Bergeron. Au moment d’adresser la demande de soutien à la Ville, avant la pandémie, en février 2020, la CCIGR faisait face à une année financière déficitaire avec un manque à gagner de 70 000 $, fait part le directeur général en poste depuis le 6 janvier 2020. « J’ai donné un grand coup de barre. On a renversé la vapeur et on est maintenant sur la bonne voie », assure M. Bergeron. Concernant le loyer réduit, il note que sa demande à la Ville comportait deux volets. « On opère le bureau d’accueil touristique pour la municipalité, ce qui nous occasionne un manque à gagner. Ça vient compenser nos efforts », mentionne-t-il. En guise d’exemple d’économie, M. Bergeron note qu’il a lui-même répondu aux demandes d’informations touristiques cet été. La CCIGR occupe des locaux appartenant à la Ville au Centre culturel Vanier. Outre le bureau d’accueil touristique, elle opère un point de service de la SAAQ à Châteauguay. (Avec Hélène Gingras) [caption id="attachment_94807" align="alignnone" width="2560"] La Chambre de commerce offre le service de Bureau touristique à Châteauguay. (Photo Michel Thibault)[/caption]