Portraits
Pascal Corbeil jumèle hockey, études et... investissements immobiliers
le vendredi 19 mars 2021
Modifié à 13 h 19 min le 15 mars 2021
Alors que la saison de hockey universitaire a été annulée en raison de la COVID-19, le Longueuillois Pascal Corbeil, qui évolue avec les Stingers de Concordia, a l’occasion de se concentrer davantage sur ses études… et ses projets immobiliers.
Le jeune homme de 23 ans fait un baccalauréat en finances spécialisé en immobilier. Il lui reste encore deux ans d’études avant d’obtenir son diplôme. Néanmoins, il a déjà les pieds bien ancrés dans le milieu, alors qu’il a lancé il y a cinq ans, avec son oncle et son frère, une compagnie d’immobilier. Celle-ci possède à ce jour six triplex.
«Toute ma famille a toujours été impliquée là-dedans, raconte-t-il. Mes parents ont fait ça plus jeune; ils flippaient des maisons dans le temps où c’était encore possible de le faire dans la même année. . Quand on a commencé à faire des triplex, c’était comme des défis, de trouver le bon terrain et le bon deal. J’aime vraiment ça.»
«Ç’a tout le temps été quelque chose qui m’attirait.» -Pascal CorbeilIl a également investi dans un projet immobilier de 120 portes, appelé le Boisé Masson, à Mascouche. «J’ai pu être impliqué dans plusieurs rencontres au niveau du financement, de la décoration des logements, etc. Je peux voir beaucoup de facettes d’un développement d’un projet immobilier à un très jeune âge, donc c’est vraiment une belle expérience pour moi», fait-il valoir. Prêt pour la suite Après avoir évolué avec les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, Pascal Corbeil a joué quatre ans dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), dont trois ans et demi avec l’Armada de Blainville-Boisbriand. À 19 ans, il a subi une blessure au genou qui a nécessité une opération et qui l’a empêché de jouer la moitié de la saison. Il a terminé sa carrière junior avec le Drakkar de Baie-Comeau, mais le jeune homme savait que sa blessure avait impacté ses chances d’atteindre le prochain niveau. «Mes affaires allaient super bien jusqu’à ce moment-là, se souvient-il. À mon année de 20 ans, quand je n’ai pas joué pendant la moitié de la saison, je savais que ç’avait pas mal mis fin à mes chances d’avoir un contrat dans la Ligue nationale ou la Ligue américaine. J’avais fait mon deuil à partir de là.» Ce fût l’occasion pour lui d’être plus intense dans ses études, qui ont toujours occupé une place importante. «J’étais prêt à aller à l’université et avancer dans mon cheminement de vie. Dans le junior majeur, tu vis de super belles expériences et tu apprends énormément de choses, mais tu mets un peu ton cheminement de vie sur pause», relève-t-il. École de vie Cela étant dit, Pascal Corbeil n’a pas mis de côté cette idée de jouer chez les professionnels un jour. Il n’a toutefois «aucune attente», dit-il. «Je n’en suis pas rendu à évaluer ces options-là. J’y vais au jour le jour et si jamais il y a des offres vraiment intéressantes pour aller en Europe, je les considérerai rendu là. Ça dépend toujours d’où j’en suis rendu dans l’immobilier», fait-il savoir. Le défenseur de 5pi 9po a connu une carrière junior tout feu tout flamme à la ligne bleue, récoltant 144 points en 207 matchs. Quand il jette un regard sur ces années, il reconnaît que le hockey lui a permis et lui permet toujours de développer des qualités qui lui seront utiles toute sa vie, même sur le marché du travail. Par-dessus tout, la discipline. «Étant donné que je voulais performer autant à l’école que sur la glace, il fallait que j’organise mes choses de la bonne façon et que je sois discipliné dans tout ce que je faisais, explique-t-il. Je devais aussi m’adapter à plusieurs situations. En quittant la maison à 16 ans, en allant vivre chez des inconnus, je devais m’adapter aux personnes chez qui je vivais, à leur style de vie, à un très jeune âge.» Une année spéciale Questionné sur les personnes qui ont marqué son parcours, Pascal Corbeil nomme ses parents d’entrée de jeu. «Les deux ont fait des sports compétitifs de haut niveau, révèle-t-il. Ils savaient comment me guider là-dedans et m’aider dans toutes sortes de circonstances.» Son plus beau souvenir de hockey demeure la saison de 2016-2017 avec l’Armada, alors que l’équipe a atteint la finale de la Coupe du Président pour la première fois de son histoire. «On n’était pas supposés s’y rendre et on avait un esprit d’équipe que je n’ai jamais retrouvé ailleurs, se souvient-il. C’était vraiment spécial.»