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Olivier Primeau lance «Parce que mon père est riche»

le samedi 27 octobre 2018
Modifié à 5 h 34 min le 27 octobre 2018
Par Marie-Josée

mjbetournay@gravitemedia.com

Né dans une famille de Sainte-Martine qui a connu du succès en affaires, Olivier Primeau publie un livre, son premier, sur son parcours d’entrepreneur. L’ouvrage Parce que mon père est riche sera en librairie le mercredi 31 octobre. Dans son livre de près de 200 pages, l’homme à la tête du Beachclub de Pointe-Calumet partage des astuces pour réussir en affaires, dont l’utilisation des réseaux sociaux. Même si l’ouvrage retrace son enfance, il se situe loin d’une biographie, soutient l’auteur. La couverture le montre portant une tenue estivale colorée. Il se balade sur un quai, un fusil à champagne à la main droite. «Ce n’était pas l’affaire d’avoir une arme, mais plus un clin d’œil. Dès la première page, on apprend que ce n’est pas parce que mon père est riche que j’ai réussi», répond celui qui se fait accoler cette étiquette.   [caption id="attachment_51847" align="alignnone" width="434"] L'auteur soutient que la lecture du bouquin s'apparente à une série de statuts sur Instagram. (Photo tirée du compte Facebook d'Olivier Primeau)[/caption] Son père Dominique Primeau a développé une entreprise florissante dans le domaine de l'alimentation. Succédant à son père à la tête d'une épicerie à Sainte-Martine, il a appuyé sur le champignon de la croissance, sous la bannière IGA. Agrandissements, nouveaux magasins dans les villes voisines, Dominique Primeau a conquis de nouveaux marchés avec la contribution de ses garçons Olivier et Julien. Comme Obélix et la potion magique, Olivier est tombé dans la marmite de l'entrepreneuriat quand il était bébé. Dès l'âge de cinq ou six ans, il travaillait dans l'épicerie familiale à Sainte-Martine avec son père. Très tôt, il a appris la valeur de l’argent. Son salaire: achat de bonbons en fonction du nombre de bouteilles vides classées, dit-il. Avec son livre, Olivier Primeau rend hommage à l’homme qui lui a donné la vie. Il livre un message sur l’entrepreneuriat et la famille. «Ce n’est pas vrai que la business en famille ne fonctionne pas et qu’il y a juste de la chicane. On est l’exemple parfait», souligne-t-il. Dominique Primeau a lu le livre. «Il l'adore, mais il déteste le titre», confie Olivier. Dans son livre, le propriétaire du Beachclub Pointe-Calumet a laissé le loisir à son père, sa mère et son frère de relater sa vie, de son enfance à aujourd’hui. Résultat? «Ça donne une autre vision», convient Olivier Primeau. Le livre se parcourt en moins de deux heures, du couvert à la dernière page, résume Olivier Primeau. L’auteur compare la lecture au collage de 500 statuts sur Instagram avec des photos. Si Parce que mon père est riche constitue le premier livre sur l’entrepreneuriat d’Olivier Primeau, l’homme s’est déjà prononcé sur le sujet. En janvier, il a fait une montée de lait sur son compte Facebook à la suite de la sortie publique d’une jeune femme qui se vantait être devenue millionnaire dans la vingtaine alors qu’elle était chargée de dettes. Il réplique entre autres à un internaute qui lui écrit qu'il l'a eue facile : «Tu n’as aucune idée c’est quoi gérer une entreprise, que ça soit ton père ou la banque qui t’avance l’argent, tu n’as aucune idée c’est quoi faire 75000$ de chèques de payes toutes les semaines à 500 personnes, tu n’as aucune idée c’est quoi avoir à payer 55000$ de loyer par mois et 25000$ d’électricité». Préface de Mitch Garber Investisseur dans le domaine du jeu et du divertissement, l’entrepreneur Mitch Garber signe la préface de Parce que mon père est riche; une préface qu’Olivier Primeau qualifie de «motivante et extraordinaire». «C’est super cool de sa part encourager un jeune et mettre quelques mots à mon histoire qui est très simple à comparer la sienne», lance Olivier en spécifiant que M. Garber l’a comparé à de grands noms. Olivier suit de près l’histoire de l’entrepreneur, un homme qui est parvenu au succès tout en demeurant dans l’ombre, selon lui.  «J’aime beaucoup qu’une personnalité d’affaires réussisse sans être devant le spotlight. Le Québec regorge de personnes qui ont réussi et on n’en parle pas assez», confie-t-il. Les deux hommes, qui ont communiqué sur les réseaux sociaux, n’ont jamais eu la chance de se croiser.