Nouvelle entente pour la Cité des Arts et des Sports

Malgré une annonce de l’acquisition par le Cégep de Valleyfield du bâtiment de la Cité des Arts et des Sports (CAS) l’année dernière, différentes discussions et analyses ont mené à un tout autre scénario.

Ainsi, la CAS demeurera mandataire pour la gestion des activités aquatiques et propriétaire de la bâtisse. Il s’agit d’un important changement de cap pour l’organisme qui poursuivra ses activités sur la base d’une nouvelle entente avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.

Issue différente

Il y a un peu plus d’un an, le conseil d’administration de la Cité des Arts et des Sports confirmait son intention de vendre le bâtiment qui abrite l’organisme depuis près de 60 ans.

Les défis de plus en plus imposants pour maintenir l’entretien de l’immeuble et la gestion de la piscine motivaient les membres du conseil à dissoudre l’organisme et à se départir du bâtiment. Ils avaient alors sollicité leurs principaux partenaires, le Cégep de Valleyfield et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, afin d’évaluer les différents scénarios, dans le but d’assurer une pérennité des services pour la population. Le Cégep avait alors saisi l’opportunité d’achat pour répondre aux besoins croissants de l’organisation.

Le directeur général, Marc Rémillard, précise, «Depuis le début des discussions avec les deux partenaires, le Cégep de Valleyfield désirait se porter acquéreur du bâtiment afin d’augmenter sa superficie, d’ajouter de nouveaux programmes d’études et de rehausser l’offre d’activités sportives pour sa communauté étudiante. De plus, il avait été convenu initialement que la Ville reprendrait la gestion de la piscine, puisque le Cégep n’avait pas d’intérêt à gérer ce type d’infrastructure. Cependant, nous allions assurer l’entretien de l’immeuble. Il faut toutefois souligner, dans le présent contexte d’une conclusion différente des discussions des derniers mois, que le Cégep poursuivra l’excellente collaboration avec l’organisme de la Cité des Arts et des Sports afin de louer les espaces requis, notamment pour le vestiaire de l’équipe de football du Noir et Or».

Une orientation différente

Du côté de la Ville, des analyses plus approfondies des investissements à effectuer pour mettre à niveau les installations aquatiques ont mené à une réorientation du modèle initialement prévu. «En poursuivant notre soutien à la CAS dans le cadre d’un modèle où l’organisme est mandataire, la Ville considère être dans une meilleure posture de planification des investissements et des activités aquatiques à long terme. Cette vision va au-delà du bâtiment actuel. La CAS pourra être un partenaire de premier plan pour l’ensemble de nos besoins futurs en matière de gestion des activités et infrastructures aquatiques», explique Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield.

Du côté de la CAS, l’organisme est prêt à poursuivre ses activités sur la base d’une nouvelle entente avec la Ville. La présidente du conseil d’administration de la CAS, Marie Legault, ajoute, «Avec les démarches effectuées l’an dernier, le Conseil d’administration avait à cœur les services offerts à la population et se trouvait dans une impasse depuis longtemps quant à la désuétude desdites infrastructures et les défis que cette situation représentait pour un OBNL. Avec la nouvelle orientation confirmée et les perspectives d’une entente sur de nouvelles bases financières avec la Ville, le Conseil d’administration est prêt à rester en place pour veiller à la pérennité de la Cité et de sa mission. Le Conseil verra à impliquer ses partenaires Ville et Cégep afin que l’immeuble puisse répondre aux besoins et offrir les différents services et activités».

Les modalités financières et conditions de la nouvelle entente sont toujours en préparation et feront l’objet d’une approbation officielle dans le cadre d’une séance du conseil municipal dans les prochaines semaines.