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Mieux gérer son approvisionnement pour améliorer ses résultats

le mardi 09 avril 2019
Modifié à 16 h 58 min le 09 avril 2019
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

La gestion des stocks et de l’approvisionnement est une étape cruciale pour améliorer la performance de toute entreprise. Comme le rappelle la Banque de développement du Canada (BDC), il s’agit d’un élément de plus en plus déterminant pour la compétitivité dans le contexte de la mondialisation des marchés. Le bassin de fournisseurs potentiels s’est élargi de façon exponentielle au fil des années, et ce, peu importe la taille de l’entreprise qui cherche à s’y approvisionner. Les dirigeants se tournent souvent aujourd’hui vers des fournisseurs internationaux pour obtenir leurs matières premières directement à la source, ou pour externaliser la fabrication de divers composants dans des localités où les coûts sont plus faibles. Avec la multiplication des fournisseurs vient évidemment une plus grande concurrence entre ces derniers, sur plusieurs plans: le prix, la qualité, la conception, l’ingénierie et la fiabilité de livraison, entre autres. Important, donc, de s’assurer de savoir à qui on a affaire et d’obtenir le plus de renseignements possibles sur nos fournisseurs et leurs produits. Quelques conseils La BDC partage plusieurs conseils pour améliorer la chaine d’approvisionnement d’une entreprise. Parmi ceux-ci, retenons la planification des achats et leur centralisation en un seul département; l’importance de nouer des relations à long terme avec ses fournisseurs; la possibilité d’externaliser certains achats; le souci d’harmoniser la gestion de la chaîne d’approvisionnement avec la demande en temps réel; et l’importance de négocier constamment. Investir dans les actifs incorporels Selon la BDC, une des clés pour rester compétitif dans un contexte de mondialisation des chaînes d’approvisionnement est d’investir dans les actifs incorporels, c’est-à-dire les actifs qui n’ont aucune forme physique, comme les brevets et les fonds commerciaux. «Une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) montre que les actifs incorporels représentent plus de 10% du PIB des États-Unis et qu'ils contribuent autant que les immobilisations à la croissance de la productivité de la main-d'œuvre, indique la BDC. En comparaison, le Canada a toujours très peu investi dans les actifs incorporels comme les systèmes technologiques, les technologies novatrices, la formation en gestion et la réingénierie des processus.»