Portraits

Mareiwa Café Colombien: importer, distribuer et torréfier

le mercredi 31 octobre 2018
Modifié à 5 h 47 min le 31 octobre 2018
En avril 2016, après maintes démarches pour dénicher un partenaire d’affaires lui permettant de faire passer le café directement du fermier à la tasse, l’entrepreneure de Saint-Hyacinthe Lorena Meneses reçoit son premier chargement de grains verts et crée sa marque Mareiwa Café Colombien, qu’elle torréfie elle-même. En plus d’être offert tout chaud sur place, au 1890, rue Des Cascades Ouest, à Saint-Hyacinthe, le café de Lorena est vendu dans plusieurs épiceries Métro de la Montérégie et dans plusieurs pâtisseries et boulangeries. La microbrasserie Le Bilboquet fabrique même une bière avec son café! «C’est partie de la source avec la torréfaction et la distribution et ensuite, nous avons ouvert le café. C’était mon rêve d’avoir pignon sur rue, raconte la femme d’affaires. Après l’ouverture de mon café, la clientèle demandait le produit dans différents commerces alors, on a pris de l’expansion.» Dans les prochaines années, Lorena Meneses veut continuer à faire connaître son entreprise et vendre son produit à la grandeur du Québec, mais surtout, «continuer de conscientiser les gens» à s’informer sur le café qu’ils boivent et sa provenance. Connaître la provenance de son café Même si les gens se préoccupent de plus en plus de ce qu’ils mangent et boivent, Lorena Meneses explique que «c’est très rare que lorsque nous achetons notre café à l’épicerie ou dans un commerce, nous nous questionnons sur sa provenance». C’est d’ailleurs pour cette raison que l’entrepreneure a décidé d’installer une petite machine à torréfaction dans son café de Saint-Hyacinthe, en plus de celle dans son entrepôt. «Ça ajoute un côté éducatif qui permet aux clients de voir et ça pique leur curiosité. Quand on leur explique l’importance de connaître la provenance du café et des conditions dans lesquelles il est produit, les gens sont souvent très intéressés», explique-t-elle.