Portraits

Mareiwa Café Colombien: boire du café sans culpabilité

le samedi 15 septembre 2018
Modifié à 9 h 42 min le 15 septembre 2018

Grande gagnante du concours LADN Montérégie 2018

Quand les clients de Lorena Meneses se servent une tasse de café, ils peuvent être certain d’une chose: «le café passe de la main directement du fermier à la tasse». Le café est une «histoire de famille» chez les Meneses. Quelques années après son arrivée au Québec, la Colombienne décide de fonder sa propre marque de café et pas question pour elle de se tourner vers les grosses entreprises qui, souvent, ne paient pas les fermiers au juste prix. «Je viens d’une famille de fermiers en Colombie, explique la jeune entrepreneure, rappelant que la Colombie est le troisième producteur de café au monde. Le café a toujours été présent dans notre vie. J’avais envie de fonder une entreprise, mais pour acheter du grain vert, je devais me tourner vers de grosses entreprises.» Sa famille étant toujours dans l’agriculture de café, elle se voyait mal acheter son café à de grandes entreprises. «Je me suis rendue en Colombie et nous avons trouvé une coopérative qui venait rejoindre mes valeurs en tout points: la cause des femmes et l’intégration complète des autochtones», se réjouit Lorena Meneses.   Connaître la provenance de son café Même si les gens se préoccupent de plus en plus de ce qu’ils mangent et boivent, Lorena Meneses explique que «c’est très rare que lorsque nous achetons notre café à l’épicerie ou dans un commerce, nous nous questionnons sur sa provenance». C’est d’ailleurs pour cette raison que l’entrepreneure a décidé d’installer une petite machine à torréfaction dans son café de Saint-Hyacinthe, en plus de celle dans son entrepôt. «Ça ajoute un côté éducatif qui permet aux clients de voir et ça pique leur curiosité. Quand on leur explique l’importance de connaître la provenance du café et des conditions dans lesquelles il est produit, les gens sont souvent très intéressés», explique-t-elle.