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Maintien d’assouplissements pour les travailleurs étrangers temporaires

le jeudi 05 novembre 2020
Modifié à 9 h 19 min le 04 novembre 2020
Un texte de Myriam Laplante El Haïli – Collaboration spéciale de La Terre de chez nous Les allègements réglementaires octroyés aux travailleurs étrangers temporaires (TET) durant la crise de la COVID-19 seront étudiés par le gouvernement fédéral en vue d’être en partie maintenus, selon la secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration Soraya Martinez Ferrada. Elle précise que la ministre de l’Agriculture Marie-Claude Bibeau et la ministre de l’Emploi Carla Qualtrough ont lancé des consultations la semaine dernière dans le but de rendre la venue des travailleurs plus «rapide, efficace et sécuritaire» et, ultimement, revoir le programme des travailleurs étrangers temporaires dans l’ère post-COVID. «On veut garder des mesures mises en place durant la pandémie, mais on veut garder les bonnes mesures. Pour ça il faut consulter les agriculteurs et les travailleurs pour s’assurer de poser les bons gestes», dit-elle. Aucun échéancier n’a cependant été fixé en ce qui a trait à la refonte du programme, mais la Secrétaire parlementaire affirme que les mesures d’assouplissement en vigueur seront maintenues tant que la pandémie sera d’actualité. Rappelons que la crise de la COVID-19 a forcé l’amélioration des délais grâce à l’émission électronique de visas, ce qui n’avait jamais été fait par le ministère de l’Immigration. Les Guatémaltèques ont également pu obtenir des permis de travail à l’arrivée au Canada plutôt qu’à l’ambassade canadienne au Mexique et en cas de perte d’emplois, les TET ont été autorisés à obtenir un nouveau permis de travail dans un délai de 10 jours au lieu de 10 semaines pour changer d’employeur. L’immigration permanente offerte aux TET de la transformation Un nouveau programme pilote permettra par ailleurs à des travailleurs étrangers temporaires (TET) du secteur de la transformation alimentaire au Québec d’y immigrer de façon permanente avec leur famille. Ce sont 550 TET qui seront sélectionnés chaque année pendant cinq ans. En plus d’occuper un emploi admissible au Québec, à temps plein, depuis au moins 12 mois, ils devront avoir travaillé pendant au moins 24 des 36 mois précédant la demande. La connaissance du français oral, la détention d’un diplôme d’études secondaires ou d’un diplôme d’études professionnelles du Québec ainsi que l’autonomie financière comptent au nombre des autres critères à satisfaire. (C.M.)