Opinion

Les restaurateurs de toutes les régions ont besoin d'oxygène !

le mercredi 03 février 2021
Modifié à 9 h 21 min le 03 février 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

L’annonce faite le 2 février par le premier ministre François Legault de lever certaines restrictions dans les régions qui retourneront en zone orange le 8 février est certainement la bienvenue pour les restauratrices et les restaurateurs de ces régions, mais, pour les autres, elle démontre, une fois de plus, la nécessité pour le gouvernement de se pencher immédiatement sur un plan de réouverture de l’industrie partout au Québec, incluant de l’aide financière directe pour tous.

Tel est l’avis de l’Association Restauration Québec (ARQ) qui, à l’amorce du cinquième mois consécutif de fermeture des salles à manger dans plusieurs régions du Québec, juge insupportable pour les restauratrices et restaurateurs d’endurer davantage le climat d’incertitude dans lequel ils sont présentement plongés.

«Les gestionnaires de la restauration du Québec ont fait plus que leur part depuis les débuts de la pandémie. Ils ont dépensé des sommes exorbitantes pour mettre en place les mesures sanitaires exigées et en octobre, on a suspendu presque toutes leurs activités sans leur avoir démontré que leurs établissements étaient des lieux d’éclosion de COVID-19», a mentionné M. François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ.

«Les salles à manger ne peuvent demeurer fermées éternellement alors que tout rouvre autour même partiellement. Ça suffit, les exploitants sont au bout du rouleau et ils ont besoin d’oxygène eux aussi!» a-t-il ajouté.

L’ARQ maintient que les clients peuvent être accueillis en toute sécurité à l’intérieur des établissements et que les gestionnaires savent plus que jamais comment il est important de respecter les consignes sanitaires en place. Personne ne souhaite revivre l’année 2020, pendant laquelle l’industrie de la restauration a accusé une baisse de son chiffre d’affaires de plus ou moins 40 % ce qui représentera des pertes de 5 à 6 milliards de dollars.

(Source : L'Association des restaurateurs du Québec)