La fermeture de l'usine VKI Technologies entraînera la perte de 50 emplois

En opération depuis 73 ans, l’usine de VKI Technologies située sur la 2e rue, dans l’arr. de Saint-Hubert, fermera ses portes le 18 décembre prochain, entraînant la perte de 50 emplois. «Dans le cadre de nos efforts visant à créer une chaîne d'approvisionnement efficace, nous intégrons notre division VKI Technologies à l'unité d'affaires mondiale des Appareils de Keurig Dr Pepper, indique au Courrier du Sud la directrice principale Communications et Développement durable de l’entreprise Cynthia Shanks. Avec cette transition, nous avons dû prendre des décisions difficiles; nous réduisons l'équipe d'une cinquantaine de postes, et redéployons plus de 20 employés dans l'ensemble de notre entreprise.» La vingtaine de salariés devraient ainsi être redéployés aux installations de Montréal de Keurig Dr Pepper Canada. La production sera quant à elle relocalisée en Asie, dans les divers sites de l’entreprise. «Nous fournirons du soutien aux employés pendant leur transition et les traiterons avec le plus haut niveau de dignité, de respect et d'équité», assure Mme Shanks. [caption id="attachment_9273" align="alignright" width="444"] L'usine de VKI Technologies est située sur le 2e rue, dans l'arr. de Saint-Hubert. (Photo : Gracieuseté)[/caption] L’usine de fabrication de cafetières commerciales de l’arr. de Saint-Hubert a ouvert ses portes en 1947, sous le nom Vendking International. Son fondateur, le Manitobain Alain King, aurait inventé la toute première machine à café à infusion une tasse à la fois en 1967. Van Houtte a acquis VKI en 1997. L’intégration de l’usine au sein de Keurig Dr Pepper – alors GMCR Canada – s’est faite en 2010. En 2018, la multinationale Keurig Green Mountain a déboursé 21 G$ US pour faire l’acquisition de Dr Pepper Snapple. Le groupe allemand JAB Holding, qui est l’actionnaire principal de Keurig Dr Pepper, a son siège social au Luxembourg. Pour l’instant, aucune information n’est disponible sur l’avenir du bâtiment qui abrite l’usine. À lire aussi : Fermeture et pertes d’emplois chez Rio Tinto Alcan à Beauharnois Fermeture de Rio Tinto : Claude DeBellefeuille souhaite que les travailleurs soient soutenus