Événements

La députée de Salaberry-Suroît sensibilisée à la pénurie de main-d’oeuvre

le mardi 26 mars 2019
Modifié à 15 h 20 min le 26 mars 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La pénurie de main-d’œuvre qui prévaut actuellement sur le marché du travail entraîne plusieurs problèmes pour les petites entreprises, une situation à laquelle la députée fédérale Anne Quach a été sensibilisée lors d’un récent dîner de la Chambre de commerce et d'industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent. Cette «conférence-consultation» en vue du budget fédéral 2019 a permis aux entrepreneurs présents de faire connaître certains irritants auxquels ils font face dans le recrutement de main-d’œuvre ou encore dans le transfert d’entreprises. Pour la députée de Salaberry-Suroît, c’était aussi une occasion de mieux faire connaître certains programmes fédéraux offerts aux PME. Parmi les problèmes soulevés lors de cet exercice, mentionnons l’absence de mesures de rétention pour les travailleurs saisonniers ou à temps partiel, les difficultés d’accessibilité aux programmes offerts, ou encore l’absence de mesures favorisant la formation et le partage de ressources humaines pour des tâches bien définies. De son côté, la députée néo-démocrate a réitéré son invitation aux gens d’affaires de faire appel aux services de son équipe de bureau de comté pour leur faciliter l’accès aux multiples programmes offerts par Ottawa. Ceux-ci peuvent toucher les permis pour travailleurs étrangers, ou l’information tirée de l’Étude d’impact sur le marché du travail par exemple. Le bureau de la députée peut aussi venir en aide aux entreprises qui connaissent des problèmes avec l’Agence de revenu du Canada. La Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent a pour sa part fait parvenir à ses membres de l’information sur le programme «Un emploi en sol Québécois » qui leur permettra d’avoir accès à un bassin de main-d’œuvre diversifié en s’inscrivant au site www.emploisolquebecois.ca. Ce programme est initié par la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) avec la participation financière du gouvernement du Québec.