Immobilier

Imposante transaction immobilière de 419 portes à Longueuil

le mardi 05 mars 2019
Modifié à 10 h 27 min le 05 mars 2019
L’une des plus imposantes transactions immobilières au Québec, en fonction du nombre de portes, a été signée à Longueuil en 2018. Jocelyn Grégoire et Éric Lamarche, derrière Placements Lamarche, ont fait l’acquisition à l’automne, en un seul acte de vente, du développement Carrefour des érables, soit 18 immeubles résidentiels de trois à quatre étages, pour un total de 419 portes. La transaction effectuée en octobre frôle les 36 M$. Canadian Apartment Properties REIT (Capreit) est le vendeur de cette transaction majeure. Le portfolio compte des immeubles à divers endroits de Longueuil, comme les rues Joliette, Roussillon et Marmier. Cette transaction, qui a permis de doubler le portefeuille de logements sous gestion des deux hommes d’affaires, arrive à un beau moment dans la carrière du chef de direction de Placements Lamarche Jocelyn Grégoire. En dix ans dans le domaine, son parc immobilier a atteint les 700 portes, et sa valeur 75 M$. Depuis quelques années déjà, il fait l’acquisition de multiplex, toujours de plus en plus gros. Après son premier multiplex, il a compris que le nombre élevé de locataires lui permettait d’avoir un «effet de levier» dans sa capacité d’emprunt. «Ce n’était que le début d’une belle ascension sur le plan de mes acquisitions immobilières. À l’automne 2018, après des mois de travail acharné, mon partenaire et moi-même avons ajouté à nos actifs un parc immobilier de 419 portes», résume-t-il. Ce passionné d’immobilier a entamé son parcours dans ce domaine en 2006, année de deux transactions: son propre déménagement et celle d’un atelier pour une entreprise de débosselage qui louait ses garages. «J’ai profité du boom immobilier au début des années 2000 ainsi que de la vente de ma résidence (non imposable), qui fût une belle surprise pour moi et ma famille. L’achat du garage, par contre, s’avéra une catastrophe ainsi qu’une foule d’expériences en accéléré!» À la suite de ces expériences, il a suivi un cours de courtier hypothécaire et immobilier, en plus d’un coaching pour investisseur immobilier. «À partir de là, j’avais un seul but: faire de l’immobilier», relate-t-il. Puis, la crise de 2008 l’a obligé à être «créatif». «Je me suis donc spécialisé dans les transactions créatives qui nécessitaient une solution alternative au financement conventionnel.» M. Grégoire n’entend pas arrêter sa progression. «Mon objectif est d’atteindre le 1500 portes d’ici la fin de l’année.» Dans les prochaines années, l'homme d'affaires espère franchir la cible des 5000 portes. (A.D.)

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