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Il faut s’adapter aux nouvelles réalités de l’emploi, clame le RJCCQ

le jeudi 21 mars 2019
Modifié à 16 h 44 min le 21 mars 2019

Les entreprises du Québec ne sont pas prêtes à faire face aux changements qui s’amorcent dans le marché de l’emploi. Voilà le principal constat qui se dresse à l’issue de la quatrième édition du Forum économique de la relève d’affaires (FERA) auquel 750 jeunes entrepreneurs et professionnels ont assisté le 15 mars à Montréal. «Emplois atypiques, horaires variés, travail à distance; ce qui était l’exception il y’a encore quelques années est rapidement en voie de devenir la norme, a affirmé le pdg du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) Maximilien Roy. Les discussions d’aujourd’hui démontrent que les entreprises du Québec ne sont pas prêtes à y faire face. Si l’on ne prend pas les mesures nécessaires dès maintenant, la pénurie de main-d’oeuvre qui sévit actuellement partout dans la province ne va que s’accentuer et c’est toute notre économie qui va en souffrir.» C’est sous la présidence d’honneur d’Alexandre Gagnon, vice-président d'Amazon Canada et Mexique, et devant une salle comble que les panélistes ont discuté des nouveaux modèles d’emploi, de normes du travail et de compétences nécessaires à la compétitivité. À l’instar des éditions précédentes, celle de 2019 a connu un succès retentissant, souligné par la présence de la ministre fédérale du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie Mélanie Joly; de la vice-première ministre du Québec et ministre de la sécurité publique Geneviève Guilbault; ainsi que du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale Jean Boulet. Parmi les autres personnalités présentes, on retrouve le président du conseil d’AVENIR GLOBAL Andrew Molson et le président d’Hydro-Québec Distribution Éric Filion. «Le FERA de cette année doit servir de sonnette d’alarme pour le Québec Inc. et la classe politique, a lancé Maximilien Roy. C’est une excellente amorce de discussion, mais il faut pousser la réflexion plus loin tout en impliquant une grande variété de parties prenantes. En premier lieu, ce sont les jeunes de la relève d’affaires qui doivent être interpellés si l’on veut réussir la transition vers une économie adaptée aux métiers du futur. Le RJCCQ est prêt à prendre son rôle de leader dans cette discussion, notamment en formulant ses recommandations au nouveau gouvernement du Québec dans le livre blanc qui lui sera soumis très prochainement», a-t-il conclu. (Source: RJCCQ)