Engagement électoral de Catherine Fournier : réparer plutôt qu’inaugurer

Des travaux de pavage sur la rue Saint-Charles Ouest. (Photo : Le Courrier du Sud – Ali Dostie)
Comme l’a dévoilé le Journal de Montréal, la mairesse de Longueuil Catherine Fournier prend l’engagement électoral de miser sur la réfection des infrastructures existantes, renonçant ainsi à promettre de nouveaux projets.
L’administration municipale avait déjà annoncé ses couleurs au cours des derniers mois. En annonçant son Plan directeur des piscines, elle avait annoncé son orientation de miser sur la réfection de certaines d’entre elles et la fermeture progressive de six autres, qui ne seront pas remplacées.
Elle avait aussi confirmé en 2024 que le projet de complexe aquatique dans l’arr. de Saint-Hubert, mis en branle par l’administration municipale précédente, était sur la glace.
Rappelons aussi que le projet de centre des congrès et d’hôtel au centre-ville, près du métro, serait confié au privé. La Ville pourrait fournir les services municipaux et les terrains.
Un terrain est prévu pour un bâtiment à vocation culturelle, mais d’investir des millions de dollars dans un complexe culturel est écarté pour Longueuil. Cela relèvera du privé. «La Ville n’en a malheureusement pas les moyens à court et moyen terme», a d’ailleurs commenté à ce sujet la mairesse, sur sa page Facebook.
Au Journal de Montréal, Mme Fournier évoque la nécessité d’investir dans les infrastructures existantes, telles que les rues, dont plusieurs ont besoin d’amour, ainsi que les aqueducs et égouts, dont une importante part doit faire l’objet de réparation ou remplacement.
La seule exception à cet engagement constituerait les investissements essentiels pour l’adaptation aux changements climatiques. Au Journal, elle a donné en exemple les bassins de rétention.
L’achat du couvent SNJM pas menacé
Cet engagement de renoncer aux coupes de ruban ne freine toutefois pas le projet d’acquisition de bâtiments des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, à un peu moins de 10 M$.
Les travaux de rénovation incluant une transformation des espaces et une modernisation des systèmes électromécaniques, estimés à 50 M$, ne sont pas menacés non plus.
«De nombreuses avenues sont étudiées pour gérer ces coûts, dont certains allègements à la mise aux normes requises et une cogestion communautaire du bâtiment, mentionne le cabinet de la mairesse, au <@Ri>Courrier du Sud<@$p>. Il se n’agit pas d’une nouvelle infrastructure.»
«La Ville reste pleinement engagée dans l’avancement de ce projet», assure-t-il.
Le lieu est destiné à accueillir des organismes communautaires, à qui seront loués des espaces.