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Collectivités entrepreneuriales au Canada: la banlieue de Montréal au 4e rang des grandes villes

le jeudi 04 avril 2019
Modifié à 11 h 01 min le 04 avril 2019
Plusieurs villes québécoises se démarquent au classement 2018 des collectivités entrepreneuriales au Canada produit par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). La banlieue de Montréal, qui regroupe les municipalités des couronnes sud et nord, dont Longueuil et Laval, se hisse au 4e rang du classement des grandes villes. Neuf collectivités du Québec se classent parmi les vingt meilleures au pays, dont cinq dans le top dix du classement général. Victoriaville, Rimouski, Rivière-du-Loup, Saint-Georges et Val-d’Or arrivent respectivement au 3e, 4e, 5e, 8e et 9e rang à l’échelle nationale. Saint-Hyacinthe (12e), Drummondville (18e), Sherbrooke (19e) et Trois-Rivières (20e) sont les autres villes québécoises dans le top 20. Au classement des grandes villes (population de plus de 150 000 habitants), le Québec fait aussi bonne figure, occupant 4 positions du top 5. Sherbrooke et Trois-Rivières arrivent respectivement en 2e et 3e position. La banlieue de Montréal, qui regroupe des municipalités de la couronne nord et sud dont Laval et Longueuil, et Gatineau se hissent au 4e et 5e rang respectivement. «Les PME étant la colonne vertébrale de l’économie québécoise, les municipalités ont intérêt à adopter des politiques qui les soutiennent que ce soit en matière de taxation ou de réglementation, indique la vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI Martine Hébert. Même s’il restera toujours des améliorations à apporter, nous tenons à souligner les efforts des administrations municipales qui travaillent au développement d’un climat d’affaires favorables à l’essor des PME.» «En 2018, il y a eu un net regain d’optimisme chez les chefs d’entreprise du Québec, ce qui a fait grimper dans le classement plusieurs collectivités de la province, ajoute le directeur principal de la recherche nationale à la FCEI Simon Gaudreault. Le fait que le poids des taxes scolaires soit réparti également entre les bâtiments résidentiels et non résidentiels au Québec a également contribué à la bonne performance de nombreuses villes québécoises dans cette nouvelle édition de notre rapport.» Une des variables clés en 2018 est le ratio entre les impôts fonciers commercial et résidentiel. «Le taux de taxation des immeubles commerciaux représente couramment le double de celui des immeubles résidentiels et ce ratio est même de 4 fois et demie dans certaines villes, ce qui freine la création d’entreprises et leur croissance», affirme Simon Gaudreault. La FCEI précise par ailleurs qu’il n’est pas surprenant que les banlieues obtiennent généralement de meilleurs résultats que les grandes villes dans le classement. «C’est souvent dans les grands centres urbains que l’on retrouve le fardeau fiscal le plus lourd ou encore le plus de réglementation, précise le directeur. Les villes en périphérie sont donc généralement plus propices au développement de nouvelles entreprises, étant donné leurs politiques publiques plus favorables, leurs coûts relativement plus faibles, tout en ayant néanmoins un accès assez facile aux grands marchés.» (Source: FCEI)