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Centre Valleyfield : une seconde vie en 2025 ?

Il y a 11 heures
Modifié à 10 h 58 min le 09 janvier 2025
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Un nouveau projet de développement pourrait permettre de donner une nouvelle vie au site commercial du Centre Valleyfield. (Photo Journal Saint-François - Archives)

Le site commercial du Centre Valleyfield pourra-t-il connaître une seconde vie en 2025 ? La réponse pourrait être fournie par le gouvernement du Québec, dont les instances analysent la pertinence de lever la pénalité de quelque 3 M$ qui pèse à l’égard d’un projet de développement du Groupe Pomerleau, propriétaire des lieux.

Selon le député de Beauharnois, Claude Reid, le dossier «est toujours en analyse et discussion au ministère de l’Environnement ainsi que celui de l’Économie. Le dossier suit son cours. C’est donc à suivre.»

Le Groupe Pomerleau et les autorités municipales planchent sur un projet de développement de plusieurs millions sur le site, intégrant des facilités commerciales, résidentielles et institutionnelles, a fait savoir le maire Miguel Lemieux. 

Les détails de ce projet demeurent toujours confidentiels. Néanmoins, le maire estime que le gouvernement a devant lui «une occasion unique de poser un geste concret pour la revitalisation du centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield sans aucun investissement de sa part.» Une mesure qui aurait un «impact majeur» sur le développement économique de la ville, selon lui.

Pénalité

Rappelons que cette pénalité découle d’une clause comprise dans la transaction conclue en 1988 entre la Ville et le gouvernement concernant la vente des propriétés où sont notamment situés le centre commercial, l’usine de filtration, voire l’avenue du Centenaire, jusqu’à la baie Saint-François. Celle-ci prévaut jusqu’à l’échéance de l’entente prévue en 2037. 
« Jusqu’à cette échéance, il est convenu qu’aucune modification verticale ou horizontale des constructions prenant place sur le dit immeuble à l’exception de l’agrandissement de l’usine de filtration sur une partie de celui-ci ne devra être faite directement ou indirectement par la Ville, par tout acquéreur subséquent ou par toute personne ou corporation ayant lors de ces modifications un lien de dépendance avec l’un quelconque des acquéreurs s’étant succédé depuis les présentes…», peut-on lire dans le document. 

Celui-ci poursuit en mentionnant « qu’advenant le non-respect de la présente clause… SA MAJESTÉ aura le droit d’exiger de la Ville… le paiement à titre de dommage intérêts de 1 361 100 $ en dollars de 1987…» 

Notons que depuis cette transaction, la Ville a vendu à Dominion Textile en 1988 et que celle-ci a revendu au Groupe Pomerleau en 1991.

Ce secteur ne peut donc pas être requalifié, malgré la volonté de l’entreprise de mieux exploiter le site.