Bourse : vrai ou faux ?

En bon professeur que je suis, voici quelques « vrai ou faux » à propos de la bourse. À noter que mes réponses risquent de vous surprendre. Mes réponses sont très personnelles, mais je défis n’importe qui de me dire que je suis dans l’erreur!

On dit que 95% des gens ne peuvent battre le rendement des principaux indices (SPY, NASDAQ, etc.). Est-ce vrai ?

Quand le gouvernement investit dans une entreprise, c’est toujours bon signe et il est bon de le suivre et investir aussi.

Apprendre la bourse s’enseigne à l’université.

Il ne faut pas avoir un esprit d’entrepreneur pour investir à la bourse.

Réponses : Tous FAUX

Pourquoi ?

Je connais beaucoup de personnes qui battent les indices année après année. Ceux qui disent que vous n’êtes pas capable ont sûrement de quoi à offrir ou à vous vendre non ? Qui écrit ces études ? Quel est l’échantillon ? Quand ont-elles été faites ? Je ne dis pas que c’est facile de battre le marché, mais j’ai vu des rendements de plus de 200%, 400% voire 700% par année par des traders qui sont plus conventionnels. C’est comme le marché des maisons. Demandez à n’importe quel courtier ou bannière de vente de maison si vous êtes capable de faire le tout vous-même. Tous, ou presque, vous diront non, preuves à l’appui. Mais ils ont tort. Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est très réalisable. Et c’est la seule façon de devenir riche, c’est par soi-même.

Quand une entreprise a de beaux horizons devant elle, qu’elle fait de l’argent et prévoit en faire encore plus, elle trouvera facilement des capitaux privés pour aller de l’avant. Si l’entreprise est sur une pente descendante, les entrées d’argent se feront plus rares. Donc, si l’entreprise sait comment quêter l’argent des contribuables, elle ne se privera pas pour le faire. Or, le gouvernement est rarement un bon investisseur. Ses prérogatives sont électoralistes. Il faut donc ne pas embarquer dans ce bateau. Une autre façon de voir les choses est de regarder les entreprises que le gouvernement veut fermer, légiférer, taxer, restreindre, etc. Ce sont elles qui ont le vent dans les voiles, pas celles que le gouvernement veut aider…

On n’apprend pas comment placer son argent par soi-même à l’université. Pourquoi ? Parce que c’est plus de l’histoire, qui se répète (de l’analyse de graphique), de la psychologie (la fameuse règle de l’offre et la demande) et de la finance (est-ce que l’entreprise est rentable et a un horizon heureux). Malheureusement, à l’université, le tout est divisé et aucun cours ne se donne sur la bourse. D’ailleurs, je ne connais aucun chargé de cours ou professeur d’université qui a eu du vrai succès à la bourse. Aucun. Alors, peut-on avoir du succès sans passer par l’université ? Très certainement, mais le chemin est long et périlleux. La très grande majorité des traders qui sont maintenant très profitables ont eu une période d’apprentissage d’au moins 7 ans. Dont moi. Avec une cinquantaine de livres lus, et des dizaines de milliers de graphiques étudiés. Et milliers d’heures sur YouTube. Et avoir subi des cycles boursiers à la hausse et à la baisse. Avoir fait des gains de trois chiffres de pourcentage et aussi avoir subi des grosses pertes par cupidité et non-respect de ses règles aussi. L’apprentissage est sur le terrain. Mais une fois le tout derrière la cravate, les rendements sont spectaculaires.

Un investisseur autonome doit se voir comme une PME. C’est son entreprise. Ce n’est pas un passe-temps, c’est un mode de vie. Aussi, les personnalités gagnantes en affaires sont toujours des gens qui ne sont pas jaloux des succès des autres, mais qui regardent comment grandir à chaque rencontre. Des gens ouverts au dialogue et qui cherchent constamment à améliorer leur sort. Cet état d’esprit est à la base du succès. Avoir une PME, ce n’est pas un concours d’opinions, des certifications de bien penser, d’être dans une clique médiatique, d’être convaincu que notre opinion est meilleure de celles des autres, de se voir comme une figure d’autorité dans un domaine. Seul le profit compte quand on a une PME. Le reste, c’est du vent. Et personne ne fait de l’argent en étant le roi du vent…