Trucs pour investir à la bourse
Chroniqueurs

Avant de sauter dans la piscine !

le vendredi 12 mars 2021
Modifié à 15 h 26 min le 14 juin 2021
Par Hugo Bélanger

hugo@hugobelanger.com

Investir à la bourse est simple. Trop simple. Le principe de base est que tu achètes une série d’actions à prix bas à un moment précis et tu la vends plus tard quand le prix sera plus haut. Ton profit sera la différence entre les deux.

Collaboration - Hugo Bélanger

Tu ne contrôles pas le marché, ni l’économie, ni les autres. Tu n’as du contrôle que sur trois choses. Ce que tu achètes, quand tu achètes et le moment où tu décides de vendre. Simple, mais tellement difficile à la fois. Pour aller à la bourse, il te faut un peu d’argent – autour de 1000$ minimalement je dirais, mais tu peux aller jusqu’à plusieurs millions, puisqu’il n’y a aucune limite – et juste un peu de temps. Disons une heure par semaine pour mettre de l’huile dans ta machine.

Aujourd’hui, contrairement à il y a 25 ans, tout est à portée de main pour encourager les investisseurs particuliers à s’y adonner: sites web pour lire les données financières sur les compagnies, sites web pour voir les graphiques, comptes à ta banque pour transiger à peu de frais. Le tout sur ton téléphone mobile quand bon te semble. Encore une fois, simple, trop peut-être.

Mais avant toute chose, il faut prévoir du temps d’apprentissage avant de sauter dans la piscine. Une centaine d’heures de lecture, de formation et d’analyse. Lire les méthodes des meilleurs investisseurs - traders. Et surtout, se connaitre et se monter une méthode avec des règles claires et cardinales. Après tout, on parle ici de vrai argent, ton argent, pas d’argent de Monopoly.

L’âge n’est pas un gage de succès

Avoir cumulé des années d’ancienneté, certains diront de l’expérience (!), ne pourra jamais palier le manque d’éducation, ni des méthodes de tri d’actions et des méthode d’entrée et de sortie de position. Cela n’a rien à voir avec l’économie, la finance profonde, les informations privilégiées, des concepts universitaires obscurs, etc.

Donc, un jeune de 18 ans qui commence, mais qui lit les bons bouquins, qui apprend des meilleurs (ex. Livermore, Darvas, O’Neil et Minervini pour en nommer quelques-uns) – et ceux-ci ne sont pas nécessairement de grands universitaires en passant –, qui se connait, qui apprend de ses erreurs et qui connait des méthodes précises aura beaucoup plus de succès qu’un boursicoteur qui place son argent en écoutant les nouvelles économiques à la télévision depuis 25 ans.