Alexandre Larin prend la relève des salons funéraires J.A. Larin & Fils

En date du 1er juin, Alexandre Larin deviendra officiellement président directeur général des salons funéraires J.A. Larin & Fils. À seulement 28 ans, il représentera la 5e génération d’entrepreneurs au sein de cette entreprise familiale.

Le jeune homme d’affaires avoue ressentir une certaine pression de se retrouver ainsi à la tête de l’entreprise familiale, mais son expérience acquise au cours des dernières années lui permet d’entrevoir sa tâche avec optimisme.

« Oui, il y a une petite pression, mais je gère déjà l’entreprise depuis le mois d’octobre dernier et ça va très bien. La transition se fait progressivement et on ne prévoit pas de changements majeurs à court terme. Et puis je ne suis pas seul, je suis entouré d’une belle équipe d’employés », dit-il.

En fait, Alexandre Larin s’implique dans l’entreprise depuis une dizaine d’années, au cours desquelles il a complété sa formation en thanatologie, en plus d’acquérir quelques notions de comptabilité. « Mais j’ai appris beaucoup grâce à mon père. C’est une chance de pouvoir compter sur son père à titre de mentor », note-t-il, au sujet d’André Larin, qui l’a précédé depuis 1994 et qui demeure près de l’entreprise malgré sa récente retraite. 

Une vocation

 Dans ses fonctions, le nouveau pdg assure non seulement le travail de thanatologue, mais s’occupe également des ressources humaines, de l’inventaire, du marketing, l’accueil des familles, la comptabilité et la direction des funérailles.

Avec l’expérience acquise, Alexandre Larin est bien conscient de la tâche qui l’attend. « C’est un travail dans lequel on ne compte pas les heures, dit-il. C’est 24 heures par jour, 365 jours par année. Quand il y a un décès, ça n’attend pas au lendemain, sauf si le décès survient à l’hôpital. On doit rester disponible tout le temps. »

Les week-ends sont principalement affectés au déroulement des funérailles. D’ailleurs, les différentes salles d’exposition sont habituellement occupées en permanence, résultat d’une pandémie qui a forcé le report de plusieurs cérémonies. 

« C’est un métier qui n’est pas tous les jours facile mais qui est très valorisant, note Alexandre Larin. On y fait de belles rencontres, malgré des moments tristes et il y a des liens solides qui sont établis avec les familles qui font appel à nos services. Pour moi, c’est un beau privilège et je m’assure d’avoir une approche la plus humaine possible. Même si les heures sont longues, je me dis que ce n’est rien comparativement au deuil des gens qui perdent un de leurs proches. » 

Alexandre Larin conserve tout de même une partie de son temps pour l’Association des Gens d’Affaires de Soulanges, dont il assume la présidence jusqu’à l’automne prochain, dans le cadre d’un mandat de deux ans.

Un tournoi de golf est d’ailleurs en préparation pour le 15 juin prochain, dont une partie des profits sera remise à la campagne de financement du Centre sportif Soulanges.