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Achat local : efforts déjà soutenus de Saint-Lambert

Il y a 5 heures
Modifié à
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La Ville dit être en mesure, dans la limite du possible, de cesser de recourir à des produits et services américains. (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)

Avec la menace de tarifs douaniers américains, des villes réfléchissent à leur politique d'approvisionnement et prônent l'achat local. À Saint-Lambert, la Ville multiplie déjà les efforts en ce sens.

Saint-Lambert précise que les règles en vigueur en matière d’appels d’offres obligent à considérer uniquement les fournisseurs ou entrepreneurs ayant un établissement au Canada ou en Union européenne. 

Les quelques achats en dollars américains en 2024 à Saint-Lambert se chiffrent à 11 340$. «Ces achats se résument à des licences, des logiciels et des équipements pour le service des technologies de l’information, indique Joannie Laplante, conseillère en communication. Sur un total d’achats estimé en 2024 de 55,4 M$, cela ne représente même pas 1%.»

La Ville dit être en mesure, dans la limite du possible, de cesser de recourir à des produits et services américains.

«Toutefois, pour certains biens ou services, par exemple les véhicules ou l’informatique, il n’y a pas ou peu de compétition, relève Mme Laplante. Néanmoins, ces achats se font auprès de distributeurs québécois ou canadiens dans la grande majorité des cas.»

Des règles en place favorisent déjà les achats canadiens. «Nous avons également une sensibilité à l’interne de privilégier les achats locaux autant que possible en gardant en tête une saine gestion des fonds publics», précise-t-elle.

Saint-Lambert encourage déjà l’achat local auprès de ses citoyens, et il est bien possible que, le conseil municipal adopte une résolution sur l’importance pour la Ville de s’approvisionner auprès de fournisseurs et de distributeurs canadiens. 

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