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Tecgenium : un modèle pour les employeurs

le samedi 11 septembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 08 février 2022

Dany Lafrance a fondé Tecgenium en 2017. (Photo gracieuseté)

Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui sévit, un entrepreneur de Marieville, et sa firme d’ingénierie, basée à Brossard dans le quartier DIX30, ont le vent dans les voiles.


Par Chloé-Anne Touma, Journal de Chambly, Initiative de journalisme local

Dany Lafrance a fondé Tecgenium en 2017. Anciennement basée à Marieville, la firme d’ingénierie, dont les bureaux sont situés dans le square du quartier DIX30, offre des services-conseils en conformité légale et technique dans le domaine de la santé et sécurité, une expertise très en demande, qui l’est davantage avec la pandémie et le resserrement des normes par la CNESST.

« Ça exerce une pression sur plusieurs de mes clients issus du domaine manufacturier », d’indiquer l’entrepreneur.

« Il faut être flexible et faire confiance à ses employés. »

- Dany Lafrance

Un marché gagnant

« Je suis originaire et résidant de Marieville. Je suis ingénieur depuis plus de 15 ans. J’ai commencé à titre de chargé de projets, puis j’ai été attiré par le domaine de la sécurité des machines et du cadenassage, une branche qui relève de la santé-sécurité et qui s’intéresse notamment aux risques de chute, au bruit, etc. Chez Tecgenium, on s’intéresse essentiellement à la partie technique. Nos clients auront souvent besoin d’un ingénieur pour vérifier la conformité des machines et pour émettre une certification de leur résistance. Bien que 90 % de notre clientèle soit issue du milieu manufacturier, nous faisons aussi affaire avec les municipalités et les écoles. »

Les secteurs manufacturiers auprès desquels œuvre Tecgenium sont variés, englobant notamment l’alimentation (Bonduelle, Leclerc), l’asphalte, l’électricité, etc., lui assurant la possibilité de se diversifier.

Aujourd’hui, Tecgenium compte une dizaine d’employés et repose sur un système de communication fluide et « horizontale ».

« On a l’avantage d’avoir intégré le télétravail avant la pandémie. On travaille bien à distance, et de temps en temps en présentiel pour maintenir le lien. Il faut être flexible et faire confiance à ses employés. C’est ma philosophie », d’amener l’employeur.

« Dany mise sur la confiance. De toute façon, je pense que la rigueur se constate au résultat », ajoute Marie-Claude Allard, coordonnatrice en communication-marketing au sein de la boîte.

Après la pluie, le beau temps

Si, aujourd’hui, Tecgenium peut se targuer de recruter de nouveaux talents en pleine crise d’embauche pour les entreprises, son gestionnaire et fondateur admet que la pandémie a d’abord été source d’angoisse.

« Quand la crise est arrivée en mars 2020, il y a eu un frein. Même si nos clients étaient considérés comme étant essentiels, en tant que sous-traitant, nous n’avions pas le droit de nous rendre sur le terrain. Donner une expertise à distance est difficile. C’était la première fois en 15 ans que je vivais l’interruption totale de projets dans le domaine de la santé et de la sécurité. On a dû attendre jusqu’en mai pour que les activités reprennent sur le terrain. »

Ses objectifs

En ce moment, M. Lafrance se concentre sur le marché de la région de Montréal, sinon de Québec. «

J’essaie de rester près de mon équipe et de ne pas trop m’éparpiller afin de mieux encadrer les nouveaux membres que je recrute, mais l’expansion demeure un objectif à plus long terme. Ce n’est pas la pandémie qui freine mes ardeurs en ce sens. Pour l’instant, j’ai surtout l’objectif de diversifier les services en touchant à tous les types d’ingénierie », précise le Marievillois, qui entretient aussi le désir de collaborer avec une clientèle plus agricole, de quoi le ramener plus souvent dans son coin natal.